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Le monde de Francesca
1 juin 2008

Interview de Gilles Caillot

Gilles_Caillot

Avec son premier roman, L'ange du mal, Gilles Caillot est pour moi la révélation du moment dans le domaine du polar noir! J'ai la chance de connaitre un peu cet auteur formidable et très sympathique, dont je suis certaine qu'il va faire des ravages dans le monde littéraire dans très peu de temps! Gilles a très gentiment accepté de répondre à mes questions.

Francesca : Peux-tu nous parler un peu de toi ?

Gilles Caillot : Déjà, merci pour cet interview et de t'intéresser à mon travail.
Dans la vraie vie, je suis consultant dans les technologies de l'information et je travaille pour une grande société de service informatique. Je suis le père de cinq enfants et je dois dire qu'il ne me reste pas beaucoup de temps pour écrire... Pourtant, l'écriture est devenue une véritable passion... Pire... Une drogue.

F : Es-tu un grand lecteur ? Quel est le dernier livre que tu aies lu et apprécié ?

G.C : Pas grand lecteur... Plus jeune j'ai lu pas mal de romans de Stephen King et de Dan Simmons, et plus tard Maxime Chattam, Jean-Christophe Grangé et dernièrement Franck Thilliez.
Aujourd'hui, j'ai du mal à lire, car je préfère passer le temps qu'il me reste à écrire.
Le bouquin que j'ai le plus apprécié est sans conteste L'âme du mal (l'un des trois tomes de la trilogie du mal) de Maxime Chattam... J'ai vraiment adoré et je crois que c'est lui qui m'a redonné envie d'écrire... (J'avais commencé par des nouvelles d'horreur...)
Ces derniers temps ma préférence s'oriente plus sur Franck Thilliez. J'adore son univers et sa façon d'écrire.

F : Pourquoi as-tu choisi d'écrire des romans policiers particulièrement noirs ?

G.C : Ce genre de littérature est celui que je préfère. J'avais, plus jeune, envie d'écrire des romans ou des nouvelles d'horreur comme King ou Edgard Poe l'avaient fait. Aujourd'hui, avec ce qu'il se passe dans notre société, l'horreur rejoint de temps à autre la réalité... Ce sont ces moments terribles que j’ai envie de saisir et les faire vivre au travers de mes romans.
Rester crédible… être au plus proche de la réalité reste mon credo.

F : D'où t'es venue l'idée de l'intrigue de ton premier roman, L'Ange du mal ?

G.C : L’intrigue est venue comme ça… Par hasard.
Je venais de partir en vacances et de terminer L’âme du mal de Chattam… J’avais envie de poursuivre ce que je venais de lire par l’écriture… Je voulais ressentir le même plaisir… Tenter quelque chose… Bien sûr à ce moment-là, c’était totalement en amateur et avec aucune idée en tête… Un truc, rien que pour moi.
Puis j’ai commencé à écrire les premières scènes. C’était comme un film. J’écrivais ce que je voyais. Puis j’ai commencé à structurer, donner de l’épaisseur et de la consistance. Et je me suis pris au jeu.

F : Combien de temps as-tu mis pour écrire ce roman ? Et pour être édité ?

G.C : J’ai mis sept mois pour écrire L’ange du mal. Et encore… J’ai eu un intermède d’un mois et demi pendant lequel je n’ai rien produit… Je venais d’apprendre le cancer de mon père et cette nouvelle m’a pas mal perturbé.

Pour l’édition ça a été rapide…
Je ne pensais pas être édité et c’est seulement parce que certains de mes proches ont apprécié ce que j’avais écrit et m’ont motivé pour l’envoyer que j’ai timidement transmis mon manuscrit avant de partir en vacances (par email à deux éditeurs). Je me disais qu’en rentrant, je m’occuperai sérieusement de la chose et enverrai mon bouquin à des éditeurs plus connus.
Quand je suis rentré, j’avais deux contrats dans la boite aux lettres…
Trois mois après, L’ange du mal se matérialisait…

F : Dans L'Ange du mal, les informations concernant l'anatomie humaine et les méthodes d'investigation policière sont particulièrement détaillées. As-tu effectué beaucoup de recherches ? Comment t'y es-tu pris ?

G.C : Pas mal de recherches, mais j’ai surtout puisé dans mes connaissances personnelles, acquises au fil des ans…
J’ai toujours adoré les sciences forensiques et m’étais documenté depuis assez longtemps.

Pour l’anatomie… Je m’étais inscrit en fac de médecine… C’est dire ma passion pour le corps humain.

F : L'histoire du livre se passe dans la ville de Lyon et ses environs. As-tu un coup de cœur pour cette ville ?

G.C : Lyon est ma ville. J’y suis né et y fais toutes mes études.
J’ai vécu à Paris pendant plusieurs années ainsi qu’à Milan (en Italie) mais je dois dire que j’ai un atome particulièrement crochu avec la cité des Gaules.

F : Peux-tu nous parler un peu plus de ton second roman, Réminiscence, qui paraîtra à l'automne prochain ?

G.C : Réminiscence est ma deuxième tentative dans le monde de la littérature polardesque et j’espère qu’il connaîtra un écho aussi favorable que le premier. L’ange du mal avait pas mal de défauts et de péchés de jeunesse et j’ai du mal aujourd’hui à le relire sans me dire… T’aurais pas dû écrire ça comme ça… C’est pas bon… Répétitions… Lourdeurs…

Je crois que Réminiscence sera un opus mieux maîtrisé. J’ai souhaité conserver le même univers que pour L’ange du mal… Les protagonistes auxquels je m’étais finalement fortement attaché vont devoir jouer des coudes pour s’en sortir…
Le début du bouquin explique certaines choses qui étaient restées en suspens dans L’ange du mal. Pour conclure, je dirai que le livre est très rythmé… chapitres courts…  histoires croisées… enchaînant suspens et noirceur.
Le lecteur vivra une course contre la mort…

F : Quels sont tes futurs projets ?

Pleins !!!
Tout d’abord, Lignes de sang, mon troisième roman, est terminé et il est en correction chez ma lectrice number 1.
Je suis impatient de pouvoir l’envoyer très prochainement. Cet opus, même s’il se passe à Lyon, verra apparaître une toute nouvelle équipe d’investigation.

Et un quatrième bouquin sur lequel je travaille actuellement qui verra le retour de mon italien préféré.

F : As-tu des conseils à donner aux écrivains qui aimeraient être publiés ?

G.C : Je pense qu’il faut écrire sans arrière-pensée et surtout écrire pour le plaisir. Ne surtout pas chercher à rentrer dans un style particulier ou dans un moule qu’on s’imposerait parce que il est de bon ton d’écrire dans tel ou tel registre.
L’important c’est de préserver son univers et persévérer…
Je pense réellement qu’on s’améliore en écrivant. Donc, il faut continuer coûte que coûte.
Après, il y a aussi le facteur chance. Et il est sacrément important.

Merci beaucoup Gilles et bonne continuation dans tes romans!

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