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Le monde de Francesca
1 juillet 2008

Le Déjeuner du coroner, Colin Cotterill

Le_Dejeuner_du_coroner

Présentation de l'éditeur

Laos, 1976. Les communistes du Pathet s’emparent du pouvoir et l’intelligentsia fuit le pays. Siri Paiboun, un médecin qui a fait ses études à Paris, décide de rester. À 72 ans, et bien qu’il n’ait jamais pratiqué d’autopsie, il est nommé coroner. Quand la femme d’un ponte du Parti meurt en plein banquet et que les cadavres de trois soldats vietnamiens sont retrouvés flottant sur les eaux d’un lac laotien, tous les regards se tournent vers lui.

Déterminé à résoudre ces crimes en dépit des tentatives d’intimidation, Siri mène l’enquête, recrutant au passage quelques vieux amis, mais aussi les shamans hmongs, les esprits des forêts, et même ceux des morts qui le visitent en songe...

Première des aventures du Dr Siri, vieux sage excentrique revenu de tout – un peu Maigret sauce saté, un peu juge Ti –, Le Déjeuner du coroner comblera les fans d’Alexandre McCall Smith et tous les amateurs de polars originaux, brillants et pleins d’humour.

Mon avis

J’ai ensuite poursuivi par le roman anglo-asiatique de Colin Cotterill, auteur que je ne connaissais pas du tout. En 1976, la vie s’organise tant bien que mal au Laos après la révolution communiste. Le Dr Siri Paiboun est nommé contre son gré unique coroner du pays, et doit se battre constamment avec les autorités politiques et judiciaires du pays. Lorsque la femme d’un cadre du Parti communiste meurt, Siri entend bien mener l’enquête mais il devient soudain gênant pour certains qui tentent alors de l’éliminer.

Présenté comme ça, ça pourrait être intéressant et trépidant. Mais ce que j’ai oublié de dire, c’est que le héros a 72 ans… Non que j’ai un quelconque préjugé envers les personnes âgées (je ne mange pas de ce pain là hein ?) mais j’ai toujours du mal avec les héros d’un certain âge, et là ça dépasse tout. Alors peu de course-poursuite et d’actes de bravoure, mais plutôt un détective tranquille, à la Maigret comme l’indique la quatrième de couverture, ou si je veux être plus méchante, à la Derrick. Le roman manque donc cruellement d’action malgré une intrigue intéressante et un exotisme qui peut être dépaysant pour ceux qui ne sont pas familiers avec la culture asiatique. Surtout, le personnage principal, Siri, est vraiment quelqu’un d’attachant et de sympathique, mais desservi par un rythme beaucoup trop lent pour être palpitant. Néanmoins, ce livre pourrait avoir sa place dans la collection Grands Détectives des éditions 10/18 et ne pas démériter pour les amateurs de ce genre de policiers historique et géographique.

Le Déjeuner du coroner

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