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Le monde de Francesca
12 septembre 2008

La malédiction de Tévennec, Pascal Martin

La_malediction_de_Tevennec

Présentation de l’éditeur

Une épave, des lingots d’or, un mystérieux calepin. Saint-Sauveur, l’émissaire de l’organisation secrète l’Œuvre, part en Bretagne pour une mission des plus ardues...

Ce fabuleux trésor de lingots d’or ne serait-il pas pure fiction ? Il y a trois siècles, un richissime esclavagiste nantais, Morandais Le Quéffelec, aurait usé d’un stratagème insensé pour sauver sa fortune. Et pourtant, du sang colle aux pas de Saint-Sauveur. Circonspect au début, il prend conscience du dramatique tournant de son enquête : trois personnes liées au mystère de l’épave de la Marie-Océane ont été victimes d’accidents fâcheux. Si fâcheux qu’elles y ont trouvé la mort...

Ce roman est à lire pour tous les fondus de suspense et de polar déjanté ! Tout y est : des personnages charismatiques, une ambiance brumeuse à souhait, des dialogues mordants qui distillent comme il se doit le mystère au compte-gouttes.

Mon avis

Ce quatrième tome nous ramène à certains éléments déjà évoqués dans les ouvrages précédents, tout en réservant néanmoins quelques surprises. Alors que les 3 premiers romans pouvaient se lire de manière indépendante, celui-ci fait le lien entre tous et doit donc être lu après les autres.

Le lecteur retrouve avec plaisir Saint-Sauveur, le premier des Coureurs de la nuit qu’il avait rencontré dans Le Trésor de Magounia, sur une terre là-aussi bien connue, puisqu’il s’agit de la Bretagne, qui servait de décor pour Le Bonsaï de Brocéliande. Certains personnages secondaires font également leur réapparition pour l’occasion comme l’inspecteur Le Meur ou encore Rougerie, l’assistant de Vidocq. Toutefois, seules quelques références sont faites au passé de ces protagonistes, le livre s’attachant davantage à l’intrigue mettant en lumière une nouvelle fois un trésor mystérieux.

Alors qu’il était au Laos, Saint-Sauveur se rend à Lorient sur ordre de Foch pour rencontrer un pêcheur, Villepreux, qui lui parle d’une étrange affaire de naufrage d’un bateau renfermant des lingots d’or… Alors que Saint-Sauveur mène l’enquête, Villepreux est assassiné. Parallèlement à cette affaire, le récit se concentre également sur une histoire au Cambodge dans le milieu des années 1970, au temps des Khmers rouges. L’alternance entre les deux histoires est déconcertante, d’autant qu’il n’y a apparemment aucun lien entre Phnom Penh et la Bretagne, mais les enchevêtrements ne sont pas aussi simples bien entendu, et le flou s’éclaircit au fil de l’ouvrage.

Pascal Martin entraîne donc le lecteur dans une véritable chasse au trésor à travers les terres bretonnes, et maintient l’intrigue avec un bon rythme, des rebondissements et la rencontre de personnages tous aussi excentriques et intéressants les uns et les autres. L’histoire sur le passé de Saint-Sauveur n’est pas le sujet du roman, bien qu’on aurait aimé en savoir un peu plus ou tout du moins, que le héros continue ses investigations.

Même si les références aux asiatiques sont encore présentes, reflétant une insistance curieuse à cet égard, on prend vraiment du plaisir à lire les aventures des Coureurs de la nuit, sans qu’il n’y ait de répétitions ou de longueurs.

La malédiction des Tévennec

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