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Midnighters tome 3 : Le long jour bleu, Scott Westerfeld
Présentation de l'éditeur
Minuit n'a jamais été banal à Bixby. C'est l'heure où le temps se fige, où les darklings envahissent la ville. Seuls les midnighters peuvent affronter ces créatures terrifiantes. Jusqu'au jour où minuit surgit... en milieu de matinée. Le monde prend alors la couleur fantomatique du temps bleu. Pour les midnighters, quelque chose d'effroyable se prépare. Bientôt ils découvrent que les murs qui séparent l'heure secrète de l'humanité sont en train de se fissurer. Les créatures de l'ombre pourront se repaître de chair fraîche après des siècles d'attente ! La chasse aux humains est ouverte...
Mon avis
Pour clore cette trilogie fantastique, Scott Westerfeld a enfin décidé de passer à la vitesse supérieure avec beaucoup plus d'action, de rebondissements et de suspense pour un résultat bien meilleur aux deux tomes précédents.
Les midnighters de Bixby, Rex, Melissa, Dess, Jessica et Jonathan, s'accomodent tant bien que mal de leurs aventures éprouvantes et de leurs pouvoirs jusqu'à la fameuse heure bleue qui survient à minuit, lorsque les humains sont figés et les darklings se réveillent. Mais tout d'un coup, cette 25ème heure se manifeste en pleine journée, déstabilisant nos héros en herbe et révélant une vérité terrifiante : la fin possible de Bixby.
On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille, selon une chanson française. Dans ce roman, on ne choisit pas non plus ses amis. En effet, les midnighters sont bien conscients d'être différents et ont du mal à s'intégrer à leurs autres camarades de lycée. Ils se regroupent donc car ils vivent la même chose, mais cela ne veut pas dire qu'ils s'apprécient vraiment. Ces petits moments de tension rythment le récit et permettent une touche d'acidité qui donne un peu de peps à l'histoire. Mais dans ce troisième et dernier tome, le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer car la dernière aventure des midnighters consiste à rien de plus qu'à devoir sauver leur ville de l'avidité des darklings. Chacun a son rôle à jouer et la solidarité doit jouer à plein, en oubliant les rancœurs, sans quoi le plan ne marchera jamais.
De façon surprenante, après de nombreuses péripéties, l'épilogue n'est pas le classique happy end où tout va bien pour le meilleur des mondes. Bien au contraire, c'est un final doux-amer qui pourrait ne pas satisfaire certains, ce qui donne un aspect original à cette saga qui avait démarré doucement mais finit en beauté. Dommage qu'il n'y en ait pas plus!
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