Welcome to the Rileys, Jake Scott
Résumé
Au cours d’un déplacement professionnel, Doug Riley rencontre Mallory, stripteaseuse dans un club de la Nouvelle-Orléans. L’affection paternelle qu'il ressent pour elle bouleverse le mariage de Doug et Loïs, huit ans après la mort tragique de leur fille unique.
Mon avis
Bien avant Twilight et le phénomène qui l’a faite découvrir au grand public, Kristen Stewart est une actrice du cinéma indépendante qui a déjà joué avec les plus grands. Dans Welcome to the Rileys, elle ne déroge pas à sa trajectoire de carrière avec ce nouveau film touchant, qui se révèle être sa meilleure interprétation des films que j'ai vu d'elle.
Doug et Loïs Riley sont brisés depuis la mort de leur fille de 15 ans et se sont éloignés l’un et l’autre peu à peu. Lorsque Doug rencontre Mallory, une jeune stripteaseuse à La Nouvelle Orléans, il pense pouvoir l’aider et emménage avec elle.
Kristen Stewart est éblouissante dans ce film. La vulnérabilité touchante se cache derrière un caractère farouche et dure, la pudeur et la sensibilité derrière un langage cru et sexuel qui la débarrasse totalement de l’ombre de son rôle de Bella Swan, si celui de Joan Jett dans The Runaways n’avait pas réussi à le faire. D’ailleurs, ayant vu le film en VO, j’ai appris de nouvelles expressions vulgaires en anglais. lol En tout cas, Kristen prouve dans ce film qu’elle peut sourire, rire et avoir un air taquin, j’avoue que ça me rassure un peu. ;) Mais il n'y a pas que ça, elle a toute une palette d'émotions qui permettent vraiment à son talent de s'exprimer, de la joie à la rage, de l'espoir à la séduction. Avec ce film, elle semble avoir franchi une nouvelle marche et je trouve que c’est son meilleur rôle pour le moment.
James Gandolfini est impérial dans le rôle de ce père perdu dans un brouillard de clope qui va retrouver un but dans sa vie avec Mallory. Melissa Leo joue parfaitement une femme renfermée sur elle-même qui va devoir se libérer pour rejoindre l’amour de sa vie. Tous trois finalement forment un semblant de famille très attendrissante, les uns s’appuyant sur les autres pour retirer de l’affection, de la compréhension et du soutien. Mais ce n’est qu’un semblant car rien ne peut remplacer la mort d’un enfant, ce que les Riley doivent accepter douloureusement.
Le décor de La Nouvelle Orléans est bien filmé et très coloré et montre un aspect de la ville telle qu’elle est aujourd’hui, après le passage de l’ouragan Katrina. Mais c’est vraiment ce trio de personnages sur lesquels on se focalise qui accapare toute l’essence de ce film lumineux, émouvant et porteur d’espoir.