Hamburger Games : une parodie, The Harvard Lampoon
Présentation de l’éditeur
Vivre ou mourir, il faut choisir. Que les Hamburger Games commencent!
Le jour où Capriss Kidordine remplace sa sœur pour participer aux Hamburger Games – l’émission la plus regardée après Les Maçons du cœur – elle ne sait pas dans quoi elle vient de mettre les pieds. Élevée dans le district du télémarketing, Capriss est mal préparée au combat à mort qui l’attend dans l’arène. Sa survie dépend d’un choix crucial: s’allier à un loser à croquer, Pita Mellagomme, ou rester fidèle à un tombeur super sexy, Herpès Bogosse.
Armée de son arc, la jeune fille lutte pour être la dernière concurrente sur le champ de bataille. Et c’est pas ce fichu couteau plantédans son front qui l’en empêchera!
Mon avis
Du même collectif qui a sorti Imitation, la parodie de Twilight, celle-ci de Hunger Games qui parait à l’occasion de la sortie du film, est du même acabit, à savoir un humour potache et très 36ème degré. A base de situations absurdes et de jeux de mots (à commencer par les noms des personnages), le roman ne fait pas dans la subtilité et avance joyeusement dans le pastiche.
Capriss est une jeune écervelée qui fait preuve d’une naïveté et d’une stupidité confondantes, mais une bonne étoile brille au dessus de sa tête puisqu’elle arrive toujours à arriver à ses fins et à s’en sortir. Pita m’a énormément fait rire (dois-je vous rappeler qu’il ne s’agit pas de mon personnage préféré ?) en gourmand un peu enrobé qui se laisse dominer et entretenir par Capriss durant les Hamburger Games. Cet aspect met le doigt et appuie fort sur un aspect de l’histoire originel que j’avais remarqué (Peeta est un boulet !).
Par contre, l’histoire tombe dans le piège en mettant plus de romance qu’il n’y en a initialement, et du coup, un triangle amoureux (voire un carré) est mis en avant, alors que ce n’est pas du tout le propos de la saga de Suzanne Collins. Le roman reste malgré tout très fidèle à l’histoire de Suzanne Collins, avec tous les passages clés du livre (dont beaucoup ne se trouvent pas dans le livre), excepté la fin, en moins de 200 pages. Le tout est dynamique.
Hamburger Games n’est peut-être pas nécessaire mais il m'a fait sourire et ricaner, ce qui est le but d'une parodie.