Cinq jours par mois dans la peau d'un garçon, Lauren McLaughlin
Présentation de l’éditeur
Pas facile pour la douce et gentille Jill de cohabiter avec un garçon incontrôlable. Sans compter qu'elle ne doit parler à personne d'autre que Jack de son étrange condition. En effet, chaque mois, juste avant ses règles, Jill se transforme en Jack, qui prend alors la relève de sa vie durant cinq jours 100 % mec !
Seuls ses parents sont au courant et multiplient les stratagèmes les plus fous afin de cacher au monde l'existence de Jack.
Mais l'adolescent déchaîné a des envies de liberté, et il est bien déterminé à ne rater aucune expérience. Pour Jill, la course contre la montre et les hormones a commencé !
Mon avis
L’idée de départ était séduisante, et pouvait donner lieu à une histoire très drôle et/ou source d’une réflexion sur les rapports entre filles et garçons. Malheureusement, les attentes ne sont pas satisfaites.
Jill, l’héroïne, est à baffer au début du roman. C’est une adolescente qui n’est pas du tout populaire et qui pourtant veut passer pour une bêcheuse pour attirer le garçon qui lui plait. Et son acolyte, Jack, qui vit à sa place pendant 5 jours, n’est qu’un obsédé sexuel (comme sûrement tous les garçons de son âge, mais quand même). Ils ne sont pas du tout sympathiques.
Au fur et à mesure de l’histoire, on passe à une tonalité plus grave et des questionnements sur l’identité sexuelle, l’orientation sexuelle, les termes ne sont pas crus mais l’auteur n’évite pas les sujets de la découverte de son corps et du corps de l’autre, ainsi que l’homosexualité et la bisexualité. C’est un ton original et rafraichissant, mais toutefois trop superficiel pour qu’il y ait un vrai développement de ces thèmes.
Un raté, dommage !