Stealing Parker, Miranda Kenneally

Présentation de l’éditeur

Parker Shelton pretty much has the perfect life. She's on her way to becoming valedictorian at Hundred Oaks High, she's made the all-star softball team, and she has plenty of friends. Then her mother's scandal rocks their small town and suddenly no one will talk to her. Now Parker wants a new life.

So she quits softball. Drops twenty pounds. And she figures why kiss one guy when she can kiss three. Or four. Why limit herself to high school boys when the majorly cute new baseball coach seems especially flirty?

But how far is too far before she loses herself completely?

Mon avis

J’avais adoré Catching Jordan, donc j’étais très impatiente de lire le spin off et je n’ai absolument pas boudé mon plaisir avec ce roman très émouvant.

Parker est traumatisée par le départ de sa mère qui a révélé son homosexualité en partant avec son amie. Ses amies et les membres de sa paroisse lui tournent le dos, et elle papillonne avec les garçons afin notamment de prouver qu’elle n’est pas lesbienne comme sa mère. Lorsqu’elle intègre l’encadrement de l’équipe de base ball du lycée, elle tombe amoureuse de Brian, l’assistant du coach.

On part sur la même trame que Catching Jordan, avec le garçon, personnage secondaire qu’on n’attendait pas forcément qui va venir progressivement au premier plan. Je ne vous spoilerai pas dessus parce que je me suis interrogée au début du livre. Ccontrairement au premier, je n’ai pas aimé le premier prétendant, Brian, qui a 23 ans et qui est revenu pour retomber en adolescence car sa vie est ratée. Il est immature et idiot, et même si je comprends ce qui attire Parker, ce n’est qu’un égoïste qui vaut encore moins que les camarades de classe masculins de l’adolescente.

Ce qui est le plus intéressant, c’est le cheminement de Parker, une adolescente qui a une vie familiale assez compliquée, essaie de se sortir elle-même de ses problèmes, tout en vivant une vie sociale normale avec les amis, les garçons et les pestes du lycée et de l’église. On sent venir le mur droit devant, et même Parker je pense, de sorte qu’on attend le tournant et quand il arrive, c’est terrible. Néanmoins, malgré ses erreurs, Parker est une gentille fille avec un bon fond et un cœur sur la main. On se prend de sympathie pour elle et pour sa famille. J'ai beaucoup aimé le fait que l'auteur prenne le temps de développer tous les sujets autour de Parker, de sorte qu'on n'est pas frustré puisqu'on a les réponses à toutes nos questions.

Contrairement à Catching Jordan qui mettait le football américain au centre de l’histoire, ici le sport n’est qu’un décor, donc il n’y a pas beaucoup de vocabulaire du base ball, de sorte que moi pauvre inculte des sports US, je n’étais pas perdue. Par contre, ce qui m’a davantage gêné, c’est l’aspect religieux. Les scènes à l’église ne me dérangent absolument pas, mais Parker prie beaucoup Dieu, surtout pour qu’il l’aide à éviter ou résoudre les problèmes, et ça, ça ne m’a pas trop plu car je suis assez partisane du libre arbitre.

Les petites apparitions de Jordan et Henry sont mignonnes, même si j’avais zappé le fait que Henry joue aussi au base ball.

Un roman contemporain jeunesse très sympa qui parle de vrais adolescents et des problèmes qui les touchent de manière réaliste, avec beaucoup d’émotions et de sympathie pour Parker. J’ai hâte de lire le troisième roman de la saga, spin off également, Things I can’t forget. J’espère vraiment que les livres de Miranda Kenneally (surtout Catching Jordan qui est génial) sortiront en France parce qu’ils valent vraiment le coup !

Stealing Parker

Comments

[Mélina]

Jordan pour le premier, Parker pour le second ; Miranda Kenneally aime les prénoms mixes à tendance masculine...