Taken, Norah McClintock

Présentation de l’éditeur

Lorsqu’on signale la disparition de deux filles dans la région de Stéphanie, le mot « sérial killer » est sur toutes les lèvres.

La jeune fille est touchée par l’histoire de ces victimes qui ont à peu près son âge, mais bien entendu, jamais il ne pourra lui arriver une telle chose !

Pourtant…

À son réveil, elle est seule et ligotée, sans nourriture et perdue au milieu de nulle part.

Mon avis

C’est un tout petit livre qui ne paie pas de mine et que je n’aurai jamais remarqué sans voir passer l’avis de Caroline du Boudoir Ecarlate. J’adore les thrillers et il s’agit là d’un vrai et pur roman à suspense young adult ce qui est très rare, encore plus rare traduit en français, et encore encore plus rare sans romance dedans.

J’ai été happée par le roman dès le départ, j’avais l’impression d’avoir un film d’angoisse devant mes yeux en lisant cette histoire terrifiante. Il y a bien sur le côté tension à couper au couteau et suspense, mais il y également un aspect plus émotionnel et psychologique avec Stéphanie, cette héroïne lycéenne qui a des problèmes familiaux et dont on découvre la vie petit à petit au fur et à mesure de ses réflexions et de ses souvenirs. Stéphanie est un personnage admirable, vulnérable mais tellement courageuse et intelligente. Son parcours dans le récit m’a énormément plu, j’étais à fond derrière elle.

La première partie est donc inoubliable, j’avais l’estomac noué et je passais par les mêmes émotions qu’elle, entre peur, espoir, et fatigue. La seconde partie est un petit peu précipitée avec un développement que l’on ressent derrière mais qui n’est pas fait dans le roman. C’est surtout dommage parce que je n’avais pas envie de quitter l’univers, même s’il est terrifiant, et j’avais envie que tout soit creusé avec la plus grande minutie, rien que pour le bonheur de prolonger la lecture. C’est fou ce que la normalité banale et réaliste est bien plus effrayante que s’il y avait du fantastique mêlé à l’histoire !

J’ai lu ce roman comme si je buvais du petit-lait. Ça se lit très vite, il n’y a pas beaucoup de pages, mais les émotions ressortent au quintuple !

Taken