Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le monde de Francesca
24 février 2014

Making Faces, Amy Harmon

Making Faces

Présentation de l’éditeur

Ambrose Young was beautiful. He was tall and muscular, with hair that touched his shoulders and eyes that burned right through you. The kind of beautiful that graced the covers of romance novels, and Fern Taylor would know. She'd been reading them since she was thirteen. But maybe because he was so beautiful he was never someone Fern thought she could have...until he wasn't beautiful anymore.

Making Faces is the story of a small town where five young men go off to war, and only one comes back. It is the story of loss. Collective loss, individual loss, loss of beauty, loss of life, loss of identity. It is the tale of one girl's love for a broken boy and a wounded warrior's love for an unremarkable girl. This is a story of friendship that overcomes heartache, heroism that defies the common definitions, and a modern tale of Beauty and the Beast, where we discover that there is a little beauty and a little beast in all of us.

Mon avis

J’en ai entendu parler chez quelques copines et j’ai donc voulu tenter et découvrir un roman hautement apprécié sur Goodreads. Ce roman étiqueté New Adult est en réalité un Young Adult, totalement soft, et où les personnages, bien que vivant des drames terribles, conservent une vraie innocence qui surprend là où je pensais que ce serait plus sombre.

Fern lit beaucoup de romance et en écrit également à ses heures perdues. Elle vit dans sa bulle paisible, dans sa petite ville, avec ses deux amis, ses parents qui l’ont eu sur le tard, et ses rêves.Elle est amoureuse d’Ambrose depuis toute petite et ce sentiment ne faiblit jamais même lorsque celui-ci ne s’intéressait pas à elle ou la rejetait. Elle n’était pas très jolie quand elle était petite et l’a longtemps accepté depuis, sans ressentiment, notamment par rapport à sa meilleure amie, et au contraire est toujours généreuse et solidaire avec ceux qu’elle aime.

Ambrose est l’archétype du héros américain, qui s’est enrôlé après le 11 septembre et qui revient blessé après la guerre en devant gérer le traumatisme des drames qu’il a vécu et sa culpabilité, pour atteindre sa rédemption, se reconstruire et accéder au bonheur paisible auquel il a droit dans sa petite ville d’enfance où il panse ses plaies.

Le roman entier d’ailleurs sent bon le patriotisme américain, j’avais l’hymne national et la bannière étoilée devant les yeux tout le long de la lecture. Outre le thème du retour du vétéran, la religion est également très présente. Le père de Fern est le pasteur local, et on a donc quelques sermons et réflexions métaphoriques qui entretiennent l’atmosphère américaine et qui au final ne m’ont pas dérangée tant que ça.

Je sais qu’il s’agit d’une réalité dans de nombreuses petites villes américaines, mais j’ai été dérangée par le fait que les filles n’ont pas d’avenir une fois le lycée terminé, et sont parfaitement contentes de rester dans leur ville, sans continuer leurs études, à travailler dans le magasin du coin ou se marier et avoir des enfants jeunes. On peut dire ce qu’on veut du New Adult, mais je me sens beaucoup mieux quand les personnages sont à l’université, même si on les voit pas souvent réviser lol au moins ils font des études qui ont une finalité.

L’émotion est bien entendu présente, dans une ambiance de douceur lancinante, comme une fin d’été avec le petit vent qui va avec, je ne sais pas comment l’exprimer, mais j’ai vraiment senti cette langueur pas désagréable, mais qui plombe un peu le moral. La relation de Fern et Ambrose se construit pas à pas, très lentement et doucement, rien de hot entre eux, ce sont les sentiments qui se développent peu à peu, à travers des modes de communication jolis et poétiques.

Celui qui vole vraiment la vedette à ce couple est Bailey, le cousin handicapé de Fern, qui est le véritable héros dans cette histoire pour moi. Malgré ses nombreux problèmes, il vit sa vie à fond et fait un doigt d’honneur à la mort et aux statistiques médicales, je l’admire énormément et c’est le personnage qui m’a le plus touchée du début à la fin.

Il y a donc plein de thèmes abordés, de poésie et d’émotion dans ce roman purement américain, j’ai versé des larmes à la fin, mais je ne pensais pas lire ça au début et j’ai trouvé que c’était un peu trop mou et patriotique tout le long, à part pour Bailey que j’ai adoré.

Making Faces

Le roman sort le 21 janvier 2015 en France chez la collection R sous le titre Nos faces cachées (précommande Amazon.fr) (titre choisi par la fille d'Evenusia et le projet de couv réalisé par Siham!)

Nos faces cachees

Publicité
Publicité
Commentaires
C
J aime pas ce genre de livre bourré de patriotisme et de religion, je ferai pas une bonne américaine!
Répondre
A
Bon voilà jusqu'à ce que je lise que tu nous informes qu'il n'est pas sortie en VF alors là tu me scotch.
Répondre
Le monde de Francesca
Publicité
Le monde de Francesca
Newsletter
Derniers commentaires
Mes réseaux sociaux
Mes avis sur Instagram
Archives
Publicité