The Giver, Phillip Noyce
Présentation de l’éditeur
Dans un futur lointain, les émotions ont été éradiquées, les couleurs bannies et les souvenirs supprimés pour créer un monde idéal.
Seule une personne, « The Giver », a la lourde tâche de conserver les émotions du passé.
Jonas, un jeune homme comme les autres voit son destin bouleversé lorsqu’on lui demande de devenir le nouveau « Giver ». Il découvre le potentiel infini du monde qui l’entoure, mais il va très vite apprendre que repousser les limites a un prix.
Mon avis
Ce film est une adaptation YA d’un roman dystopique de Lois Lowry, bien avant que les Hunger Games et autres Divergent ne sortent en librairie. Je n’ai pas lu le roman donc je ne connaissais pas du tout l’histoire et je ne pourrai pas faire de comparaison.
Le concept n’est pas des plus originaux, mais la trouvaille artistique pour représenter un des points de l’univers est particulièrement judicieux et impeccable esthétiquement. Par contre, il y a plusieurs scènes où les images sont floues, pixélisées ou difficilement visibles. Je comprends qu’il s’agit d’une technique artistique pour faire passer un message mais j’ai été un peu gênée par ces passages.
L’intrigue est agréable à suivre même si j’ai eu l’impression de voir un condensé des dernières dystopies à la mode, surtout Divergent au départ, lors de la scène de la répartition des métiers. On survole un peu l’histoire, j’ai eu l’impression qu’il y avait des éléments qui ont été condensés ou qui auraient mérité d’être davantage développés.
Le message qui est passé est également intéressant, avec des flash-back sur des faits d’actualité montrant les bons et les mauvais côtés de l’humanité et qui donnent une impression de vie assez intense.
Le casting est impressionnant. Si les acteurs principaux, Brenton Thwaites et Odeya Rush, sont des adolescents inconnus du grand public, les second couteaux sont interprétés par une belel brochette de grands noms : Jeff Bridges, Meryl Streep, Alexander Skarsgård, Katie Holmes et même Taylor Swift qui a un petit rôle. J’ai été amusée de voir Cameron Monaghan qui était dans Vampire Academy jouer à nouveau le meilleur ami.
J’ai été un peu perplexe à la fin, mais peut être que c’est parce qu’il s’agit d’une saga en 4 tomes, et que les réalisateurs ont voulu une fin ouverte pour une éventuelle suite ? Ayant entendu peu d’échos sur ce film du côté des Etats-Unis, je suis sceptique quant à cette possibilité. En tout cas, c’est un film moyen, qui se regarde, mais dont il ne faut rien attendre et ne pas comparer aux autres blockbusters du genre.
Le film sort aujourd'hui au cinéma, merci Constance!