Les gens heureux lisent et boivent du café, Agnès Martin-Lugand
Présentation de l’éditeur
Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. Afin d’échapper à son entourage qui l’enjoint à reprendre pied, elle décide de s’exiler en Irlande, seule.
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper…
Mon avis
J’ai entendu parler de ce livre phénomène pendant très longtemps, et j’ai profité de l’édition collector spéciale fêtes pour enfin me lancer. J’ai été tout d’abord très surprise de la taille du livre. En poche, il ne fait que 180 pages, ce qui pour moi est plutôt une novella qu’un roman dans le sens traditionnel du terme.
J’ai beaucoup aimé la première partie de l’histoire où l’émotion est à son comble avec cette femme qui ne sait plus si elle doit se relever ou pas après le drame qui bouleversé sa vie. J’ai été très touchée et j’ai eu la gorge nouée à plusieurs reprises. Je me suis prise de sympathie pour elle, je l’ai suivi avec tendresse tout le long de son périple, et j’ai compris et accepté tous ses choix, du début à la fin.
Je n’ai pas vraiment accroché à l’écriture, qui n’est pas assez travaillé selon moi, et j’ai appris après ma lecture qu’il s’agissait d’une histoire auto-éditée à la base, puis reprise par une maison d’édition. Est-ce qu’il y a eu un retravail derrière, je ne sais pas, mais je suis un peu perplexe par le manque de style. Ça ne fait pas le livre, j’en suis bien consciente, mais ça y contribue, surtout que c’est rare que cet aspect me titille.
Le livre se lit rapidement et on a envie de savoir ce qui va se passer pour Diane et on espère que tout finira bien pour elle. De manière étonnante, j’ai été satisfaite de la fin, mais j’ai vu qu’il y avait une suite, La vie est facile, ne t’inquiète pas.