19 février 2014
Présentation de l’éditeur
Ma pire ennemie, première vampire et créatrice de leur race ténébreuse, est de retour. Tout ce qu’il lui manque c’est un corps, et il semble qu’elle a jeté son dévolu sur le mien ! D’autant qu’elle pourrait se servir du pouvoir de mon triumvirat avec Jean-Claude et Richard pour s’en emparer. Je n’en suis pas à mon premier combat, mais tout le monde me dit de fuir, y compris mes ennemis ; car même si je reste l’exécutrice, affronter une déesse pourrait bien m’être fatal…
Mon avis
Dix-neuvième tome de la saga, il n’y a rien de nouveau sous le soleil, Anita continue de vouloir protéger ses gens et d’agrandir son harem même si elle aspire à plus de calme avec les déjà trop nombreux hommes de sa vie. Il y a également une lutte de pouvoir entre les différents clans, espèces et villes, et on voit bien les enjeux, les interactions et les négociations politiques qui sont finissent toujours par une coucherie lol Chaque amant d’Anita a son propre caractère et sa propre motivation, Jean-Claude veut consolider son pouvoir, Micah souhaite le compromis, Nathaniel ne pense qu’à Anita, etc…
J’ai été très surprise par le revirement brutal du comportement de Richard qui devient miraculeusement raisonnable et utile. Il n’arrêtait pas auparavant d’être colérique, jaloux et lâche et refusait d’assumer ses responsabilités. Dans ce tome, il joue enfin son rôle de membre du triumvirat de Jean-Claude et Anita et est donc nettement moins agaçant.
Cela met toutefois en avant le caractère d’Anita qui joue selon ses propres mots la chieuse de service, à hésiter et à freiner des 4 fers sur certaines choses alors que le temps manque et que le danger est bien réel. Le principal aspect qui m’agace dans la saga n’est même pas la multiplication des scènes de sexe, mais les longueurs dues à des conversations interminables qui ne font rien avancer et qui permettent à Anita de gagner du temps en jouant les idiotes de service qui n’a aucune idée de ce qui se passe. Un peu plus d’action permettrait de mettre du rythme et de l’intérêt. Cela n’arrive qu’à certains moments.
Le comportement ennuyant d’Anita est néanmoins tempéré par son amour fort et sincère envers Nathaniel. Ce couple s’est créé en cours de route de la saga et se révèle être le plus attachant et mon préféré, surpassant la relation qu’a Anita avec Jean-Claude ou Micah qui étaient pourtant censés être les plus importants. Nathaniel est éternellement lié à Anita qu’il adore, mais c’est plus surprenant de voir Anita s’adoucir pour ce jeune métamorphe, au point de le passer en priorité devant tous les autres et de réfléchir à certains points auxquels elle n’aurait même pas pensé avec d’autres.
Je sais que je fais un doux rêve, mais j’aimerais revenir à une histoire avec Anita et seulement quelques hommes importants tels que Jean-Claude, Richard, Asher, Jason, Micah et Nathaniel, ça en fait déjà beaucoup mais cela permettrait de plus creuser leurs relations.
19 septembre 2013
Présentation de l’éditeur
Relever les morts, c’est ce que je sais faire le mieux.
D’ailleurs, je suis la meilleure du pays. Raison pour laquelle j’ai reçu un certain Tony Bennington. Veuf depuis peu, celui-ci m’a demandé, en échange d’une somme exorbitante, un service peu courant : ramener feu son épouse à la vie. Mais ça, même si je suis pleine de compassion, c’est hors de question : ce qui sortirait de la tombe ne serait pas vraiment le miracle auquel s’attend cet homme. On dirait bien pourtant qu’un refus poli ne lui suffira pas et il a laissé entendre qu’il savait beaucoup de choses sur ma vie et mes amants…
Mon avis
J’ai entamé ce tome 18 sans attentes particulières, et je suis au final assez satisfaite comme à chaque fois que Laurell K Hamilton fait des tomes pas trop longs.
Le début me parait assez habituel avec un nouveau client pour la célèbre exécutrice. Mais l’exercice de style devient plus intéressant avec un scénario classique qui dérape. On a donc de l’action, de la tension autour d’Anita, et quelques scènes qu’on a dans tous les tomes de la saga, mais pas de longueurs vu la brièveté de l’histoire.
J’ai été agréablement étonnée qu’il n’y ait pas plus de sexe que ça au final (on finit par penser comme ça au bout de 8 tomes d’ardeur lol). Pour une fois, je n’en ai pas voulu à Anita d’avoir agi comme elle l’a fait, avec les conséquences que cela implique, parce qu’elle l’a fait par amour et pour protéger ses hommes, et je ne peux qu’avoir de la sympathie et de la compassion pour cela.
C’est amusant aussi d’avoir en même temps la genèse de l’histoire racontée par l’auteur elle-même dans une postface en fin de livre. Habituellement, on a ces explications en lisant des interviews, mais là Laurell K Hamilton a donné des explications qui prennent vraiment leur sens après avoir lu le roman. Et c’était vraiment intéressant de voir le cheminement de pensées de l’auteur et voir ce qu’elle fait d’une idée de départ banale.
C’est donc un tome réussi, je devrai peut-être regarder le nombre de pages du prochain lol
Le roman sort le 27 septembre, merci Marie!
07 avril 2013
Présentation de l’éditeur
C’est le cadeau répugnant d’un vampire tueur en série qui m’a incitée à m’intéresser à Las Vegas. Mais la situation est pire que je ne le pensais : plusieurs officiers de police et un exécuteur ont été assassinés. Épaulée par trois marshals, dont l’impitoyable Edward, je dois mener l’enquête. Heureusement qu’il est là pour couvrir mes arrières, car tout porte à croire que c’est un tigre-garou qui a fait le coup. Or, ces derniers sont très puissants dans la Cité du péché, ce qui signifie que je risque bien de prendre quelqu’un de haut placé à rebrousse-poil…
Mon avis
Ce 17ème tome se concentre pour une fois davantage sur l’enquête policière que sur la vie sexuelle d’Anita, même s’il reste bien sûr quelques scènes où elle doit nourrir l’ardeur et accessoirement agrandir son harem. On comprend d’ailleurs que cela commence de plus en plus à fatiguer non seulement ses hommes, et plus particulièrement Jean-Claude, mais aussi Anita qui est de moins en moins portée sur l’action et qui rêverait de retourner dans sa maison avec ses amants préférés.
Néanmoins, Anita se retrouve à Las Vegas, loin de tous ses hommes. Par contre, elle retrouve Edward et Olaf. J’aime toujours autant Edward qui est plus humain dans ce tome, se retrouve emmêlé dans les problèmes métaphysiques d’Anita mais la soutient toujours envers et contre tout, c’est un véritable ami. Quant à Olaf, il est toujours aussi psychopathe et son obsession pour Anita est terrifiante de plusieurs manières.
Le souci est qu’il y a toujours autant de blablas pour ne rien dire et surtout sans apporter quelque chose de constructif à l’histoire, et je ne peux même pas donner l’excuse des scènes d’ardeur puisqu’il y en a au final peu dans ce tome. C’est toujours la même histoire, les hommes machos qui ne prennent pas Anita au sérieux, puis qui sont énervés après elle et sa situation, pollués par un problème personnel, et Anita qui n’arrive pas à se la fermer et ne fait que jeter de l’huile sur le feu. Résultat, on se retrouve avec des dialogues très nombreux et longs qui ne font pas avancer le schmilblick.
L’intrigue policière est pourtant intéressante à suivre, mais sa résolution est très précipitée et limite tombe du ciel, sans prendre en compte ce qui a été construit précédemment, ce qui est dommage. Le livre aurait mérité d'être plus court, comme le précédent, poulongueurs les longueurs et ne se concentrer sauvé sur l'essentiel.
Même si les scènes de sexe m’ennuient quand elles sont super nombreuses, j’aimerais bien retrouver mes chouchous par la suite, à savoir Jean-Claude, Jason et Nathaniel surtout. :)
21 septembre 2012
Présentation de l’éditeur
Le loup-garou Jason a besoin de moi, non pas comme chasseuse de vampires, marshal fédéral ou nécromancienne, mais en tant qu’amie. Pendant quelques jours, il voudrait avoir l’air d’un type normal dans une relation de couple normale, afin de pouvoir faire ses adieux à son père mourant. Dans sa petite ville natale de Caroline du Nord, on ne devrait pas avoir trop de mal à garder notre identité secrète…
Depuis le temps, je devrais pourtant savoir que rien ne se passe jamais comme prévu.
Mon avis
Le 16ème tome de la saga Anita Blake est beaucoup moins épais que les tomes précédents qui étaient de vrais pavés. Cela a son avantage car Laurell K Hamilton se perd moins en digressions et tient un rythme plus soutenu niveau péripéties.
Cette histoire est focalisée sur le personnage de Jason qui était un personnage assez secondaire bien que présent à chaque fois. Pomme de sang de Jean-Claude, il nourrit occasionnellement l’ardeur d’Anita, mais il s’agit surtout de son ami, celui qui lui balance des vérités particulièrement pertinentes quand il le faut. Jason doit affronter sa famille et son passé dans sa ville d’enfance et Anita l’accompagne. Bien évidemment, là où Anita passe, les ennuis débarquent, et les voilà embarqués dans une histoire de sosie qui peut se révéler dangereuse, lorsque des créatures paranormales sont de la partie.
J’ai trouvé Anita moins débridée que dans les tomes précédents. Ok, il y a encore des scènes de sexe et des parties fines à plus de 2, mais elles sont moins nombreuses que la moyenne et ne sont plus motivées uniquement par l’ardeur, ce qui est vraiment un grand progrès. J’ai donc été plus tranquille et focalisée sur l’histoire. Anita a encore quelques prises de tête avec elle-même et ses hommes. Il y en a de nouveaux dans la place, mais c’est une habitude de voir son harem s’agrandir de tome en tome. Lorsqu’on suit une saga aussi longue, on ne peut qu’apercevoir des répétitions de phrases et de construction de scènes. Ce n’est pas vraiment gênant dans la mesure où j’ai été réellement intéressée par l’histoire.
Il y a des flics, des vampires, des métamorphes, et une Anita qui se fait surprendre par des évènements inattendus mais qui se défend toujours aussi bien. Avec moins de pages, l’histoire est plus rythmée et l’action est présente tout le long. Il n’y a pas de passages mous. Jason est vraiment au centre du récit, les autres hommes d’Anita sont restés à Saint Louis et n'apparaissent que brièvement.
Ce tome 16 est donc un cru réussi, confirmant que la série revient à un niveau satisfaisant qu’on avait perdu en cours de route avec cette fameuse ardeur.
Sang Noir sort dans 1 semaine, le 28 septembre, merci Marie!
17 février 2012
Présentation de l’éditeur
La vie d’Anita est décidemment pleine de surprises ! Malcolm, le chef de l’Église de la Vie Éternelle, qui la considère comme une créature nuisible et corrompue, lui demande son aide contre des créatures si redoutées qu’aucun vampire ne prononce jamais leur nom : les Arlequin.
Les ennuis commencent : une boîte portant le nom d’Anita est déposée à un endroit où elle était certaine de la trouver. Niché dans le papier de soie se trouve un masque blanc dépourvu de traits. Le fait qu’il soit blanc est une bonne nouvelle, selon Jean-Claude : cela signifie que les Arlequin se contentent de les surveiller... pour le moment.
Anita aura grand besoin du soutien de ses amants pour faire face à ce qui l’attend. Jean-Claude et Richard vont devoir se montrer des alliés solides ; Micah et Nathaniel devront donner tout l’amour et le soutien dont ils sont capables, et Anita devra faire appel à Edward, le tueur impitoyable, pour l’aider à protéger les siens. Elle est l’exécutrice des vampires, mais les Arlequin ont le pouvoir de la juger et de l’exécuter, elle !
Mon avis
Après le décevant Danse macabre, le quinzième tome de la saga Anita Blake relève le niveau avec une intrigue consistante et intéressante ainsi que le retour d’Edward, un des seuls éléments de la vie réelle d’avant de celle qui n’était que releveuse de zombies au tout début. Anita semble avoir peu à peu le contrôle sur l’ardeur, car celle-ci lui laisse du répit dans ce volet de l’histoire. Les scènes de sexe sont donc un peu moins nombreuses, même si elles sont toujours aussi extrémistes.
Nathaniel prend vraiment une place que je trouve importante dans le récit, pour mon plus grand plaisir car il s’agit d’un personnage intéressant, plus complexe qu’il n’y parait et très attachant. On ne s’y trompe pas car Anita, qui a un cœur tout mou en vérité fond pour ce garçon pour lequel elle éprouve de forts sentiments.
Il est dommage que Jean-Claude conserve une place si marginale depuis plusieurs tomes car il a été l’un des premiers à être aux côtés d’Anita et Laurell K Hamilton ne se donne plus trop la peine de creuser ce personnage. Quant à Asher, qui est tout aussi intéressant et intriguant, il est seulement cité.
Edward est donc de retour avec plusieurs protagonistes qui vont donner des sueurs froides à notre héroïne. Le personnage d’Olaf est vraiment fascinant bien que terrifiant. Il a vraiment sa place dans un polar de tueur en série psychopathe et a un comportement qui fait peur à Anita mais également Edward, et Dieu sait si ces deux-là sont des durs à cuire concernant les monstres.
Dans une longue saga comme celle-là, on s’attache aux personnages et on suit avec passion leur évolution dans l’histoire, mais il est toujours bon qu’une vraie intrigue serve de fil rouge à l’ouvrage pour que ça ne soit pas ennuyeux, et ici, c’est réussi. L’intervention des Arlequin et leur menace planant sur tout le livre forme un bon suspense qui permet d’être happé dans l’histoire et qui donne envie de continuer la lecture. Malgré les pavés que Laurel K Hamilton publie tome après tome, la lecture est finalement rapide.
Ce tome 15 fut plus intéressant à lire, espérons que la suite continue dans la même veine!
22 septembre 2011
Présentation de l'éditeur
Moi, Anita Blake, l’Exécutrice, je suis enceinte. Ce n’était pas voulu bien entendu. Et comme il y a six pères potentiels, j’ai du souci à me faire, surtout que Richard est l’un d’eux et qu’il ne prend pas ce genre de nouvelle à la légère.
Remarquez, moi non plus. Mais ce n’est vraiment, vraiment pas le moment, car je suis plongée jusqu’au cou dans les intrigues vampiriques : le plus grand rassemblement de Maîtres de la Ville va bientôt avoir lieu à Saint Louis et je me dois de tenir mon rang auprès de Jean-Claude. En effet, le temps est venu pour moi de choisir une nouvelle pomme de sang. Comment concilier tout ça avec l’annonce d’une grossesse et les drames que ça implique ?
Mon avis
Nous sommes déjà au tome 14 de la saga Anita Blake et les traductions sortent avec une vitesse étonnante! Soit, le tome précédent était tout petit, mais celui-là est le bon gros pavé habituel. Et pourtant, l'intrigue est mince comme du papier crépon.
Au départ, Anita Blake était une exécutrice de vampires et une releveuse de zombies. Elle collaborait avec la police, il y avait une intrigue, beaucoup de sang et du gore, c'était musclé ça cognait souvent. Depuis le tome 10, il n'y a plus que les histoires de fesse d'Anita au premier plan. Je mettais tout sur le compte de l'ardeur, c'est la principale raison pour laquelle la femme de 27 ans a un harem d'hommes, mais elle ajoute un engagement émotionnel envers tous ses amants, et la liste ne cesse de croitre. Les parties fines, ça va 5 minutes, les parties à 3, à 4, la zoophilie ou la tendance M/M (homo), pourquoi pas (quoique cela peut en rebuter certaines), mais lorsqu'il n'y a plus du tout d'histoire mais simplement un enchainement de mecs dans le lit (ou ailleurs) d'Anita, cela ne présente plus grand intérêt. Je me rends compte qu'on se rapproche de plus en plus de l'autre série de l'auteur, Merry Gentry, que j'ai arrêté en cours de route car inintéressante au possible, avec un livre qui s'étire en longueur alors que le temps chronologique n'avance pas. Ainsi, dans Danse macabre, les 560 pages doivent se passer en moins de 24h et seul le dernier ¼ change de scène... Et tout tourne autour d'Anita, de l'ardeur et de ses amants.
Si l'histoire est aux abonnés absents, concentrons nous donc sur les personnages. Anita est toujours aussi chieuse, à poser des questions jusqu'à l'obsession, même les plus basiques (malgré tout, elle reste étonnamment naïve sur certains sujets) et à s'énerver quand les choses se passent mal. Elle est toujours aussi prude, ne voulant plus d'amant supplémentaire, étant gênée de la bisexualité de Jean-Claude, mais l'ardeur balaie tout et dans le feu de l'action, prend tout ce qui lui passe par la main (littéralement). Jean-Claude est toujours aussi impassible, Micah toujours aussi peu charismatique (de mon point de vue, même s'il est plus sympathique maintenant qu'on le connait mieux grâce au tome 13), Richard toujours aussi chieur (ils se sont bien trouvés avec Anita...), et Nathaniel toujours aussi adorable. Ce léopard-garou soumis est devenu mon personnage préféré, il s'est révélé au tome 12 Rêves d'incube. Il est sincèrement et profondément amoureux d'Anita, l'accepte comme elle sans la faire chier (point très important quand il s'agit de notre héroïne) et s'affirme de plus en plus, devenant parfois même autoritaire, dominant et possessif. Quel changement par rapport au début! Leur relation (avec Micah) est touchante, Anita se sent en sécurité avec eux, ça veut dire quelque chose.
J'ai lu ce livre bien épais rapidement, sans ennui mais sans grand frisson non plus, et j'attends comme d'habitude que dans le prochain, on revienne à un mélange plus équilibré entre intrigue policière et vie privée d'Anita. Edward, quand reviens-tu?
Danse macabre sort vendredi, merci à Bragelonne et Livraddict pour cette lecture!
01 août 2011
Alors que Micah sort demain en France, le 14ème tome de la saga Anita Blake de Laurell K Hamilton intitulé Danse macabre, sortira le 23 septembre en grand format chez Bragelonne. Le prix sera de 25€ pour 624 pages.
L'ardeur d'Anita vient d'atteindre un nouveau palier : vampires et métamorphes se bousculent pour devenir les esclaves de son pouvoir. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, Anita est simultanément confrontée à une terreur bien plus banale et néanmoins tout aussi redoutable : celle d'être tombée enceinte. Parmi ses nombreux amants, qui peut bien être le père de son bébé ? Et comment réussira-t-elle à concilier son travail de marshal fédéral et d'exécutrice avec l'éducation d'un enfant ?
Merci ABFA pour l'info!
14 juillet 2011
Présentation de l'éditeur
Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m’appellent « l’Exécutrice » et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c’était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n’est pas toujours très exaltant et mon patron m’exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, c’est idiot de ne pas s’en servir. Tuer des vampires, c’est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d’enfance. Depuis qu’ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il y en a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là, je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !
Mon avis
Quel bonheur de revenir aux sources d'une saga qu'on apprécie et qu'on suit depuis de nombreux tomes! On constate ainsi l'évolution de l'histoire et c'est assez flagrant chez Anita Blake. Plaisirs coupables mettait déjà en scène le magnétisme de Jean-Claude mais à part ce trouble délicieux, il était encore question de morts à relever, de zombies, de vampires dangereux et d'enquête policière. Il y avait encore du sang, des tripes à l'air et de la castagne, et pas vraiment de sexe. La tendance s'inversera dans quelques tomes mais savourons cette innocence d'Anita. ^^
Le comic est très fidèle au livre et on a donc dans cet ouvrage la première moitié du récit du premier tome de la saga avec Anita qui porte bien son surnom d'Exécutrice et sa réputation. Les dessins sont vraiment magnifiques, je n'ai pas lu beaucoup de comic, mais c'est la première fois que les dessins d'un comic ne me rebutent pas au départ (hors Twilight). Anita est très jolie, j'adore ses T-shirts et c'est un plaisir de voir tous ces pingouins autour d'elle, surtout Sigmund qui a des yeux comiques et qui n'est pratiquement plus évoqué dans les derniers tomes parus en France! :( Je ne trouve pas particulièrement Jean-Claude séduisant dans ce comic mais il ne m'a pas choqué par rapport à la description qui a été faite. En revanche, j'aime bien la représentation d'Edward, encore un retour sympathique de ce personnage que j'affectionne et qui, hélas comme pour beaucoup de choses, n'apparait plus souvent par la suite.
Laurell K Hamilton explique en introduction qu'elle a suivi et validé chaque étape de la réalisation du comic et si ce fut certainement un enfer pour l'éditeur, c'est un bonheur pour les fans car j'ai trouvé cet ouvrage fidèle et particulièrement réussi. J'ai vraiment hâte d'avoir la suite!
06 mai 2011
Présentation de l’éditeur
Il y a de nombreuses raisons de relever les morts, certaines sont publiques, d'autres privées. Dans ce cas, le FBI a besoin de relever un témoin qui est mort avant d'avoir pu témoigner. Me voilà donc dans cet avion à destination de Philadelphie pour faire mon boulot. Mais je ne suis pas seule, Micah est avec moi. Micah, chef des léopards-garous, mon roi. Le seul de mes amants qui peut me faire chavirer juste avec un regard de ses yeux si particuliers. J'étais contente de l'avoir auprès de moi jusqu'à ce qu'il me dise que ce serait la première fois que nous nous retrouvions en tête à tête. Pas de maître vampire. Pas d'Ulfric. Juste moi et Micah, et tous mes doutes et mes peurs...
Mon avis
Ce treizième tome est une sorte de parenthèse dans la saga Anita Blake, car non seulement l’histoire est très courte (160 pages dans son édition française) mais elle tourne pratiquement exclusivement sur le couple formé par Micah et Anita.
Cette histoire permet donc d’avoir un aperçu plus développé sur le personnage de Micah ce métamorphe qui est entré dans la vie de l’Exécutrice au tome 10 et qui depuis restait assez énigmatique par rapport à son rôle et ses émotions. Ici, nous en apprenons donc un peu plus sur son passé, sa transformation, mais surtout ses sentiments envers Anita. La grande scène d’explications que j’attendais à la fin de Narcisse enchainé n’a pas lieu, mais certains éléments sont présents. Cela rend Micah beaucoup plus sympathique et appréciable.
Le livre édité par Bragelonne comporte en outre 3 nouvelles autour de l’univers d’Anita Blake qui ne sont pas indispensables à la compréhension de l’histoire principale, mais qui régaleront les fans de l’Exécutrice. La première nouvelle montre une Anita Blake à ses débuts, quand sa vie privée était beaucoup plus simple car sans relation amoureuse. La deuxième dépeint le monde vampirique tel qu’imaginé par Laurell K Hamilton. Ces deux nouvelles, très sombres, sont intéressantes dans leur contenu. Débarrassées de tout ce qui pourrait ennuyer les lecteurs qui ont suivi la saga tout le long, c’est-à-dire les relations sexuelles d’Anita avec son harem, elles reviennent au principal, c’est-à-dire le travail d’Anita de relever les morts. On retrouve Jean-Claude dans la troisième nouvelle, déjà fort engagée avec Anita puisque l’histoire se déroule juste avant le tome 10 de la saga. Et c’est à ce moment là qu’on se dit que le Maitre de Saint-Louis nous a beaucoup manqué ! ;)
Ce livre a été lu en partenariat avec Bragelonne et Livraddict, merci! :)
12 mars 2011
Le tome 13 de la saga Anita Blake, intitulé Micah, sortira le 22 avril 2011 en France chez Bragelonne (Milady ne sortira plus que des poches à partir de l'an prochain, donc Bragelonne reprend la saga AB). Le livre coûtera 17 euros (il est moins épais que les autres, 288 pages en édition US !). (précommande Amazon.fr)
Voici ce que le site Anita Blake and Asylum en dit :
Ce tome 13 sera complété par 3 nouvelles issues du recueil Strange Candy :
Ceux qui cherchent le pardon (Those wo seek forgiveness). Cette histoire est la toute première mettant en vedette Miss Blake, dans l’ordre chronologique de sa biographie ! Nous la découvrons ici alors qu’elle fait ses premières armes dans la réanimation, à son compte. L’action se déroule dans le cimetière où Anita s’apprête à faire son travail…
Maison à vendre (Selling house) porte bien son nom. Si aucun des personnages croisés durant la série n’intervient dans ce texte, elle se déroule bien dans le même monde. Après tout, vous en connaissez beaucoup, des agents immobiliers censés vendre une maison hantée ? Cette histoire est la réponse de Laurell à la question : comment font les vampires, les garous et toutes les créatures surnaturelles pour simplement se loger ?
Enfin, il y a La fille qui était fascinée par la mort (The girl who was infatuated with death). Sous ce titre sonnant comme un roman de Stieg Larsson se cache une histoire qu’il faut situer entre les tomes 8 et 9, Lune bleue et Papillon d’obsidienne. Anita est engagée pour trouver la trace d’une adolescente qui a disparu. Alors qu’elle faisait en sorte de l’éviter, la tueuse est contrainte de contacter Jean-Claude. Sa seule piste mène invariablement vers lui…
A noter que le tome 14, Dans macabre, sortira en novembre!
