Chroniques Harlequin HQN avril 2013
HQN est une nouvelle collection d'Harlequin entièrement en ebook et ne proposant des textes que d'auteurs francophones. Certains textes sont des nouvelles, d'autres de véritables romans, et tous les genres sont représentés : romance, thriller, érotique, chick lit, young adult etc...
* Sous le gui d'Angela Morelli
Présentation de l’éditeur
Quand Julie se retrouve coincée dans le hall de son immeuble, incapable de débloquer la serrure de sa boîte aux lettres où sont enfermés les cadeaux de Noël de ses enfants, c’est Nicolas, son nouveau voisin, qui vient à son secours. Une aide providentielle, qui la trouble infiniment. D’abord parce que, d’habitude, c’est son rôle d’aider les autres ! Mais surtout parce que Nicolas est terriblement séduisant, et qu’il éveille en elle des émotions qu’elle croyait disparues à jamais, depuis qu’elle a perdu son mari, trois ans plus tôt. Et comme, dans les jours qui suivent, elle ne cesse de penser à son mystérieux voisin, elle finit par décider de suivre son instinct et lui propose de passer le réveillon de Noël chez elle…
Mon avis
C’est une charmante petite nouvelle sur la naissance d’une relation amoureuse entre deux voisins assez solitaires. On a le fantasme du nouveau voisin séduisant, mystérieux, prévenant, au super job, mais célibataire. Julie est une héroïne très sympathique et courageuse, qui va de l’avant malgré un drame.
La période de Noël permet d’instaurer une ambiance chaleureuse et propice aux bonnes nouvelles. C’est mignon et rapide à lire.
* Alice au bois dormant d'Hélène Philippe
Présentation de l’éditeur
Lorsqu’elle découvre Simon sur le pas de sa porte, Alice est bouleversée, tant cet homme qu’elle n’a jamais vu mais dont elle a tellement rêvé a le pouvoir de faire basculer le délicat équilibre qu’elle s’est construit. Depuis qu’elle a renoncé à l’amour, elle vit dans une maison coupée du monde, avec pour seuls confidents une poignée d’anonymes sur Internet. Des inconnus dont elle n’attendait rien, jusqu’à ce qu’elle fasse la connaissance virtuelle de Simon. Un passionné, avec qui la correspondance est devenue, au fil des mois, d’une rare intensité. Un homme à qui elle s’est confiée, persuadée qu’elle était intouchable, derrière son clavier. Mais ça, c’était avant qu’il ne fasse irruption, sans prévenir, dans sa réalité…
Mon avis
Alice et Simon correspondent par mail depuis longtemps et ont développé un certain attachement l’un pour l’autre au fil du temps. Mais ils ne se sont jamais rencontrés et n’ont rien en commun à part leur solitude. Néanmoins, leur curiosité les pousse à oser et un livre ancien leur permet de franchir un cap dans leur relation.
La rencontre réelle est donc le pivot de cette nouvelle, avec deux êtres qui réapprennent à se connaitre et à adapter la vision qu’ils avaient de l’autre par rapport à la personne en chair et en os, sachant qu’ils arrivent davantage à se dévoiler virtuellement qu’en face.
Le ton est plus grave et l’accent est mis sur les modes de vie contraires des deux personnages. L’évolution de l’histoire est un peu précipitée dans la dernière partie mais cela reste plaisant à suivre.
* Nadya et Elena de Sylvie Geroux
Présentation de l’éditeur
Lorsqu’elle arrive au village olympique de Londres, Nadya n’a qu’une seule idée en tête : décrocher la médaille d’or. Rien d’autre ne compte, et rien ne la détournera de son objectif. Du moins le croit-elle. Car, un soir, après l’entraînement, elle aperçoit sur la piste la silhouette gracile d’Elena Lumiya, qui fait naître en elle un trouble intense, et la déstabilise complètement. Et lorsque, quelques jours plus tard, la belle Ukrainienne vient lui parler, un sourire éblouissant aux lèvres, Nadya a le sentiment que tout son univers bascule d’un seul coup. Mais après toutes ces années d’entraînement intensif, à mettre entre parenthèses sa vie amoureuse, ses questionnements, sa jeunesse, est-elle vraiment prête à tout remettre en cause pour une beauté blonde ?
Mon avis
C’est la première fois que je lis une histoire d’amour lesbienne (j’avais lu avec des garçons dans Lover at Last de JR Ward), donc j’étais assez curieuse de voir ce que ça donne. Sans surprise, il s’agit d’une romance comme les autres, à part qu’il s’agit de deux femmes, mais rien de sulfureux ou d’étrange puisque les scènes intimes ne sont pas détaillées.
L’intrigue amoureuse est donc assez classique, le point intéressant étant davantage porté le fait que Nadya assume ou pas son homosexualité et les problèmes avec sa famille et du qu’en dira-t-on. Le souci est plutôt du côté du style qui est assez familier qui ne permet pas vraiment une atmosphère qui fait rêver car l’histoire est vraiment ancrée dans la réalité d’aujourd’hui, ce qui est renforcée par le récit se déroule pendant les JO de Londres, un évènement très (trop ?) proche de nous.
Cette nouvelle est donc une petite déception pour moi, pas au niveau de la romance mais de l’écriture qu’il y a autou qui ne permet pas de grosses émotions à la lecture.