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Le monde de Francesca
29 janvier 2014

La voleuse de livres, Brian Percival

La voleuse de livres

Synopsis

Allemagne, 1939, Liesel, orpheline, se lie d’amitié avec Max, un jeune Juif caché chez ses parents adoptifs. Le pouvoir des mots va devenir leur seul échappatoire en temps de guerre. 

Mon avis

J’ai lu et adoré le livre de Markus Zusak il y a quelques années, et je me souviens avoir pleuré toutes les larmes de mon corps sur cette bouleversante histoire qui se passe durant la Seconde Guerre Mondiale, dans laquelle la Mort est la narratrice.

Si le film retrace bien les évènements qui se passent, la Mort est beaucoup moins présente dans le long métrage, de sorte qu’elle intervient moins dans le cours des choses alors qu’elle sait ce qui va se passer comme drames. Cela donne également une ambiance moins lourde que dans le livre, surtout que la chronologie des évènements est plus linéaire, même si l’émotion est bien sûr au rendez-vous tout le long, alternant entre moments graves, drôles et dangereux. Le film montre la puissance des mots, l’influence qu’ils ont dans notre existence et sur les évènements. Une des citations qui m’a marquée est d’ailleurs « Les mots sont la vie. »

Les acteurs donnent beaucoup d’humanité aux personnages, l’actrice Sophie Nélisse qui interprète Liesel, l’héroïne de l’histoire, en tête. J’étais persuadée qu’elle était allemande avec son accent particulier quand elle parlait en anglais alors qu’elle est franco-canadienne. Elle m’a beaucoup touchée avec son amour des livres, des mots, sa soif d’apprentissage et sa capacité à aller de l’avant malgré tous les drames qui ont bouleversé sa vie. Les autres personnages, les parents nourriciers, Max et le petit voisin de Liesel sont également formidables.

Je sais qu’il s’agit d’un film américain et allemand, et que donc il a été tourné en anglais, mais je ne peux pas m’empêcher de trouver ça tellement étrange de voir des personnages allemands, en Allemagne pendant la Seconde Guerre Mondiale, parler couramment et majoritairement anglais, en insérant simplement quelques termes en allemand ou en chantant des chants germaniques. D’ailleurs, certains mots allemands n’ont même pas été traduits dans les sous-titres de sorte que je n’ai pas tout compris malheureusement, même si ça n’est pas vital pour la compréhension de l’histoire.

Au-delà du contexte historique lourd, l’histoire a su rendre des moments de partage, d’espoir et d’amour tellement beaux face à la haine de l’autre qu’il ne peut qu’émouvoir les spectateurs.

Le film sort la semaine prochaine, le 5 février, merci Constance!

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