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Le monde de Francesca
10 avril 2017

Transférés, Kate Blair

Transferes_hd

Présentation de l’éditeur

Dans un futur proche, l’humanité a trouvé le moyen de soigner toutes les maladies : les transférer aux criminels, dont la quasi-totalité vient des ghettos, maintenus au ban d’une société qui touche à la perfection.

C’est dans ce monde qu’est née Talia Hale. À 16 ans, elle est la fille chérie d’un politique qui se voit déjà Premier ministre d’Angleterre. Atteinte d’un simple rhume, au plus grand dégoût de son entourage, elle doit subir son premier transfert. Mais à l’hôpital, Talia sauve une petite fille d’une agression. Une petite fille qui vit seule avec son grand frère, Galien, dans les ghettos.

Grâce à Galien, Talia découvre l’envers du décor et l’horreur d’un système où seuls les plus riches ont le droit à la santé.

Pour changer une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais, Talia devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et combattre tout ce en quoi elle a toujours cru… y compris son propre père.

Le monde parfait a un prix

Mon avis

Il s’agit d’une dystopie jeunesse assez courte, en stand alone, qui se passe en Angleterre. Le concept de transférer les maladies des plus riches aux criminels est ingénieux et l’auteur a brossé tout un univers futuriste mais réaliste en même temps car reposant sur la technologie et la politique. J’ai trouvé que le message passé à travers les peurs des gens et les mesures prises en fonction de cela résonne dans l’actualité.

L’intrigue entraine un mélange d’action et de tension qui permet une lecture rythmée et rapide. Mais au-delà de ça, c’est l’évolution du personnage de Talia, qui vivait dans un monde protégé, et dont toutes les croyances éclatent, qui est le plus important. Sa relation avec son père est d’ailleurs un thème majeur du récit.

Alors oui, le roman enchaine les évènements de manière précipitée, et il y aurait eu matière à approfondir certains aspects, mais j’ai apprécié cette lecture qui ne verse pas dans le manichéisme ou la naïveté.

Le roman sort jeudi, le 13 avril, merci Camille!

Transférés

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