Avant toi, Jojo Moyes
Présentation de l’éditeur
Si le temps nous est compté…
Lou est une fille ordinaire qui mène une vie monotone dans un trou paumé de l’Angleterre dont elle n’est jamais sortie. Quand elle se retrouve au chômage, elle accepte un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. Malgré l’accueil glacial qu’il lui réserve, Lou va découvrir en lui un jeune homme exceptionnel, brillant dans les affaires, accro aux sensations fortes et voyageur invétéré. Mais depuis l’accident qui l’a rendu tétraplégique, Will veut mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.
Mon avis
A mon sens, ce très beau roman n’est pas une romance mais plutôt la rencontre que deux personnes qui ne se seraient jamais rencontrées et qui finissent par se connaitre, s’apprécier, se soutenir et ouvrir un pan inconnu de la vie chacun à l’autre.
Deux mondes se confrontent dans une petite ville anglaise. Lou est issu d’un milieu défavorisé, avec une famille que j’ai eu du mal à apprécier car elle n’arrête pas de la déprécier verbalement tout en profitant d’elle. Will est un ancien chef d’entreprise, avec une famille aisée mais des parents snobs et qui ne s’entendent plus. Lou et Will vont apprendre à s’apprivoiser, Will va ouvrir un monde que Lou ne soupçonnait pas, et Lou va apporter un peu de gaieté à Will. Je dois avouer que ça m’a fait penser à certains moments à Intouchables (je sais, j’ai honte), même si ce n’est pas le franc éclat de rire. On a parfois un point de vue extérieur à Lou, la narratrice, qui permet de tenir compte de chaque opinion, sauf de celle qui compte le plus finalement.
Le roman traite aussi d’un sujet important et d’actualité, l’euthanasie, le droit de mourir dans la dignité, en toute conscience et volonté. C’est un thème sensible sur lequel chacun a son avis et qui est évoqué avec pudeur et sentiment.
S’il y a beaucoup de sentiments qui circulent entre les personnages, positifs ou négatifs mais toujours intenses, et qu’il y a beaucoup d’amour, ce n’est pas une romance. Mais cela n’empêche pas l’émotion de monter lors de la lecture du roman, j’ai eu la gorge nouée mais pas de larmes car j’ai compris et était assez sereine par rapport à l’évolution du récit. Je dois dire que j’ai quand même eu la gorge nouée et que c’est un peu déprimant même si c’est très beau. ^^
Le livre sort demain, merci Aurélia!