La vie rêvée des chaussettes orphelines, Marie Vareille
Présentation de l’éditeur
Derrière son sourire, Alice cache angoisses, TOC et insomnies. En débarquant à Paris, l'Américaine ne rêve que d'une chose : repartir à zéro. Elle accepte un poste dans une start-up au projet pour le moins surprenant : réunir les chaussettes dépareillées du monde entier !
Mon avis
Je n’avais jamais lu cette auteure, mais j’en ai entendu parler avec beaucoup de bien, et j’avais envie de lire une histoire légère et feel good. C’est tout le contraire que j’ai ressenti et j’ai l’impression d’être la seule à avoir eu cette sensation. J’ai trouvé ce récit incroyablement triste du début à la fin, j’avais le cœur lourd en refermant le roman, chose que je n’aime absolument pas et que j’essaie d’éviter. J’avais lu la fin bien sûr pour ne pas me retrouver dans cette situation, et ça m’avait semblé correct. Comme quoi parfois ça ne révèle pas grand-chose !
Alice est une femme qui a eu une vie très compliquée et qui lui a laissé des traumatismes. On en apprend plus sur elle au fil du livre, et plus je découvrais son histoire, notamment à travers son journal intime, plus j’étais chagriné pour elle, ainsi que pour les autres qui derrière leur caractère fantasque, cache une réalité peu reluisante.
Alors oui, il y a parfois des scènes cocasses qui font sourire, mais c’est toujours teinté de mélancolie derrière. On sent que les protagonistes se serrent les coudes parce que certains ne vont pas bien. J’étais curieuse du projet loufoque de réunir les chaussettes orphelines, mais ce n’était qu’un prétexte et on ne voit rien du contenu. Je vais seulement retenir de ce livre cette solidarité entre personnages totalement différents mais qui restent bienveillants et soucieux des autres.