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Vampire Knight : Tomes 1 à 7, Matsuri Hino
Présentation de l’éditeur
Dans le collège Cross, étudiants humains et vampires cohabitent secrètement. Yuki, avec l’énigmatique Zero, doit s’assurer que cette cohabitation reste pacifiste. La jeune fille souhaite un futur dans lequel Hommes et vampires puissent coexister sans se combattre. Une conviction dictée aussi par les sentiments qu’elle éprouve pour le noble Kaname, le chef charismatique des vampires du collège. Un garçon qui, un jour, lui a sauvé la vie...
Mon avis
Je vous avais parlé l’an dernier de la série Vampire Knight et j’ai décidé d’en faire une rubrique à part entière car cette saga fait partie de mon univers littéraire. J’ai fait des séparations subjectives des différents tomes car cela ne sert à rien de faire un avis par tome vu la brièveté de chaque ouvrage, je ferai plutôt un avis global par « cycle » en fonction de l’histoire et des tournants qui apparaissent.
Le premier avis concernera donc les tomes 1 à 7 qui mettent essentiellement en place le fonctionnement de l’Académie Cross et les relations entre Yuki, Kaname et Zero.
Tous deux orphelins, Yuki et Zero ont été recueillis par le directeur de l’Académie Cross et sont devenus les gardiens de la Day Class, chargés de surveiller leurs camarades et de faire régner l’ordre et la discipline parmi eux. Yuki a été secourue à l’âge de 5 ans par Kaname, un vampire qui dirige la Night Class. La Night Class est une classe constituée uniquement de vampires, ce que les pensionnaires de la Day Class ne savent pas à l’exception des gardiens. L’Académie Cross est un lieu où les vampires et les humains peuvent cohabiter en paix. Cependant, Zero voue une haine farouche aux vampires qui sont responsables de la mort de ses parents, et se méfie de Kaname qui semble porter une attention toute particulière à Yuki.
On l’aura compris, l’histoire de Vampire Knight parle des relations entre vampires et humains, notamment à travers plusieurs organisations et une hiérarchie politicienne et aristocrate complexe, mais se concentre particulièrement sur le triangle amoureux entre Kaname, Yuki et Zero. Les deux garçons ont des caractères complètement opposés mais sont très protecteurs envers Yuki. Alors que Kaname est maitre de lui en toutes circonstances mais peut se montrer violent dès qu'on touche à un cheveu de sa chère Yuki, Zero extériorise ses pulsions négatives et ne s'empêche pas de rabrouer la jeune fille même s'il est évident qu'il tient vraiment à elle. L'évolution de Zero est de plus en plus tourmentée et en fait un vrai héros torturé dont on ne connait pas la fin. Quant à Yuki, elle est au départ d’une innocence et une naïveté assez conséquentes mais va s’affirmer au fur et à mesure qu’elle comprend les enjeux qui se trament et que son passé, dont elle ne se rappelait de rien avant son sauvetage par Kaname, revient par bribes.
Au fil des tomes, les relations entre eux deviennent de plus en plus complexes et la mythologie créée par Matsuri Hino prend de l’épaisseur. Les dessins sont vraiment réussis et accessibles, et malgré le ton assez grave, les personnages secondaires ne sont pas oubliés et autant les pensionnaires de la Night Class que les amis de Yuki ont droit à leur place et permettent de sortir du huis clos qui peut devenir étouffant. On devient vite accro, d'autant plus que des cliffanghers sont toujours de mise à la fin des chapitres ou des tomes.
Entre le tome 7 et le tome 8 se déclenche une énorme révélation qui va bouleverser la vie de tous et va entrainer des choix particulièrement douloureux pour chacun.
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