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The Iron King (tome 1), Julie Kagawa
Présentation de l’éditeur
MEGHAN CHASE HAS A SECRET DESTINY – ONE SHE COULD NEVER HAVE IMAGINED…
My name is Meghan Chase. In less than twenty-four hours I’ll be sixteen. Countless stories, songs and poems have been written about this wonderful age, when a girl finds true love and the stars shine for her and the handsome prince carries her off into the sunset. I DON’T THINK IT WILL BE THAT WAY FOR ME.
Something has always felt slightly off in Meghan’s life, ever since her father disappeared before her eyes when she was six. She has never quite fit in at school… or at home.
When a dark stranger begins watching her from afar, and her prankster best friend becomes strangely protective of her, Meghan senses that everything she’s known is about to change.
But she could never have guessed the truth that she is the daughter of a mythical fairy king and is a pawn in a deadly war. Now Meghan will learn just how far she’ll go to save someone she cares about, to stop a mysterious evil no fairy creature dare face… and to find love with a young prince who might rather see her dead than let her touch his icy heart.
Mon avis
J’avais déjà eu des échos favorables sur cette saga mais l’univers fantastique ne me plaisait pas trop. Emballée néanmoins par les avis enthousiastes de certaines bloggueuses, je me suis lancée avec le premier tome. Si je dois admettre que le livre est bien écrit et dense narrativement, il confirme que je n’ai pas d’affinité avec ce type d’histoire.
Meghan, 16 ans, est une lycéenne timide dont le cœur bat pour le beau capitaine de l’équipe de foot et dont le seul ami est Robbie, son voisin. Elle vit avec sa mère, son beau-père et son demi-frère Ethan, 4 ans, mais se sent à part. Elle commence à percevoir des choses étranges sans y prêter plus d’attention que cela, mais lorsque Ethan change complètement de comportement, elle comprend qu’elle a basculé dans un nouvel univers, étrange et probablement dangereux.
On retrouve la jonction entre les différents termes du monde féériques, avec la cour Seelie avec le roi Oberon, qui se trouve être la cour d’été, et la cour Unseelie avec Mab, la Reine de l’Air et des Ténèbres qui se trouve être la cour d’hiver. J’ai retrouvé des références liées aux livres de Laurell K Hamilton et de Melissa Marr et j’ai fait le rapprochement entre toutes ces notions qui ne m’étaient pas familières jusqu’à récemment.
Ce livre m’a laissée indifférente. Je ne me suis pas ennuyée, il y a de l’action, une héroïne que certaines trouvent touchante, un héros ténébreux que certaines trouvent hot ;), mais j’ai trouvé ça superficiel et pas du tout dans l’émotion ou dans la réflexion. Et pourtant, il y a plusieurs pistes à explorer mais qui sont abandonnés trop rapidement après leur apparition. Tellement de portes ouvertes pour pas grand chose! Bien sur, il s’agit du premier tome d’une trilogie, mais cela n’empêche pas de dérouler une histoire complète et cohérente même dans un premier livre. Je trouve d’ailleurs que beaucoup d’auteurs prennent un peu trop cette excuse pour leur premier livre, en disant qu’il faut mettre en place le décor, les personnages et que l’histoire démarre réellement après. Je ne suis pas d’accord avec ça, un livre se doit d’avoir un contenu, premier ou dernier tome d’une saga. Bref, ceci est un débat plus général.
Le début m'a fait rire plusieurs fois, mais une fois passée de l'autre côté du miroir, cela ne m'a plus touchée. Le livre suit trop la trame d’un conte de fées, avec quelques références notables le long du livre par ailleurs (le chat, le chevalier, les ronces…). Je ne suis pas folle d’Alice au pays des merveilles, auquel ce livre m’a énormément fait penser. Mais d’autres vont aimer, c’est certain. Il aurait pu s’agir d’un parcours initiatique où une jeune fille a priori vulnérable découvre ses pouvoirs, mais ce n'est même pas ça finalement puisqu’il n’y a pas de progression vraiment majeure de sa part dans le livre. Je l'ai trouvée trop faible et trop inconsciente même si le fait qu'elle souhaite sauver Ethan à n'importe quel prix est la seule chose qui a grâce à mes yeux. Oserais-je dire que ce qui m'a le plus touchée, c'est le personnage d’Ethan très mimi et son lapin en peluche Floppy? Son évolution m'a plus préoccupée que celle de sa grande sœur.
Facteur aggravant mais non primordial, l’anglais utilisé est assez difficile et il faut s’accrocher pour ne pas se sentir largué dans les longs passages de description du monde des feys.
Je vois bien les qualités de ce livre, et je comprends tout à fait les raisons pour lesquelles il remporte un tel succès auprès de nombreuses lectrices. Ce n’est pas une question de qualité, mais une question de goût personnel, ce livre n’est tout simplement pas fait pour moi. Je ne lirai donc pas la suite en anglais, mais il se pourrait bien que cette saga soit traduite en français dans la collection Darkiss l’année prochaine, donc peut être que je reprendrai à ce moment là.
Les bases de l’histoire sont posées au fur et à mesure du livre de sorte que je ne peux pas en parler sans forcément spoiler les ¾ du bouquin. Arrêtez-vous donc de lire à partir de maintenant si vous ne voulez pas de spoilers.
Le défaut majeur de ce livre qui est quand même classé dans la collection américaine Harlequin Teen, ce qui suppose de la romance assumée, est l’apparition du héros, Ash, seulement à la moitié du livre. Comment faire pour s’attacher à un couple s’il n’a que 150 pages à son actif (et encore…) ? De plus, il ne se passe strictement rien entre eux à part un ou 2 passages assez intéressants mais malheureusement trop brefs. Leur attirance mutuelle n'est pas vraiment décrite et on est plus dans le sous-entendu que la franche explication.
On passe d’un monde à l’autre sans vraiment approfondir le séjour et le mode de vie. Le passage à la cour Seelie est notamment beaucoup trop bref, et les relations avec Oberon et Tatiana particulièrement peu approfondies alors qu’il y avait matière à développer.
Le sujet qui était le plus passionnant dans ce livre concerne la théorie des feys traditionnels et ancestraux contre les feys modernes et technologiques. En effet, les feys sont des êtres paranormaux nés de l’imagination des êtres humains et tirés des contes de fées. Ils sont amenés à disparaitre au fur et à mesure que la science et la rationalité progressent, mais cette technologie a toutefois donné naissance à d’autres créatures fantastiques, constitués de fer (ce sont eux qui donnent leur nom au titre de la saga). Je trouve ça intéressant de dire que même des choses relatives à la magie naissent de la science, alors que ce domaine est par définition anti-fantastique. J’aurai aimé que ce sujet soit abordé beaucoup plus longuement, malheureusement il n’est traité qu’à deux reprises et sur quelques pages seulement.
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