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Le monde de Francesca
27 février 2011

Sans âme, Gail Carriger (tome 1)

Sans_ame

Présentation de l’éditeur

Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales.

Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, ne lui avait pas été présenté !

Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire.

Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Mais que se trame-t-il réellement dans la bonne société londonienne ?

Mon avis

Ce roman m’a délicieusement fait penser à des romances historiques policières que j’avais lues et fort appréciées. Si l’intrigue n’est pas addictive, le livre possède l’avantage d’avoir une atmosphère unique et surtout des personnages hauts en couleur.

Le livre fait partie d’un genre en pleine explosion, le steampunk, puisque l’histoire se passe dans l’Angleterre victorienne, post industrielle. Si le décor est on ne peut plus historique, on y croise pourtant des créatures surnaturelles reconnues et intégrées dans la société bourgeoise britannique. Ainsi, les meutes de loups-garous et les ruches de vampires ont pignon sur rue, et toute une diplomatie jusqu’au plus haut rang de la monarchie est mise en place. L’atmosphère est donc curieuse et non dénuée d’intérêt et c’est avec un regard plein de fascination que l’on se délecte de cet univers bouillonnant.

Miss Alexia Tarabotti est une femme extraordinaire. 26 ans, vieille fille, mais à l’intelligence supérieure et la langue acérée, elle se morfond dans sa famille préoccupée par des choses plus terre à terre et se permet des libertés que lui confère son statut. Mais elle a une nature particulière puisqu’elle n’a pas d’âme, ce détail permettant d’annihiler les pouvoirs surnaturels des créatures telles que les vampires et les loups garous. Elle sait se battre, ne se laisse pas marcher sur les pieds et n’est jamais à court de répartie. C’est une héroïne très étonnante, originale et unique, pleine de piquant qui amuse vraiment.

Lord Maccon est l’Alpha de la Meute locale et s’il est un gentleman, n’en possède pas moins les qualités et défauts attribués des loups-garous. Massif, fort et responsable, il est également protecteur, possessif et jaloux, surtout lorsqu’il s’agit d’Alexia. Chef de meute mais solitaire dans l’âme, il ne comprend pas son soudain intérêt pour Alexia et l’évolution de ses sentiments est candide et amusant à voir.

Les échanges entre ces deux personnages constituent le sel de ce roman. Plein de malice et de coquetterie, leurs dialogues font mouche et leurs rencontres provoquent des étincelles qui font du bien au moral. On attend à chaque fois avec impatience leurs scènes qui restent mémorables, que ce soit dans le ton, leurs réflexions personnelles, leurs déclarations ou leurs actes. Il s’agit d’un roman adulte, donc des scènes pleines de sensualité peuvent entrainer de délicieux frissons lors de la lecture.

L’intrigue en elle-même concernant la disparition de loups-garous et vampires solitaires est le point faible. Trop lourde, elle ralentit le rythme aérien des interventions d’Alexia et Lord Maccon et fait perdre de l’intérêt lorsque les explications sont trop longues.

Gail Carriger a une écriture vraiment originale et sympathique. Son roman se passant dans l’Angleterre victorienne, elle a un souci de cohérence et colle le langage employé et le ton à cette époque. Ainsi, il n’est pas rare qu’Alexia ne soit pas simplement citée par son prénom, mais par Mademoiselle Alexia Tarrabotti. Le langage, sans être extrêmement raffiné, est assez soutenu et permet de s’imprégner de l’atmosphère du livre.

Ce livre regorge donc de qualités et d’originalité, il est vraiment excellent à lire, malgré quelques baisses de rythme dues à l’intrigue policière, mais je lirai la suite avec un grand plaisir. La saga comportera 5 tomes pour le moment aux Etats-Unis.

Le Protectorat de l'ombrelle tome 1 : Sans âme

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Commentaires
M
Ça y est je viens de le finir, c'est vrai qu'il est un peu long au début mais on se laisse vite emporter. Ce style différent me plait beaucoup !! Vivement la suite !!
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S
Bon alors j'ai bien fait de le commander en francais ^^ car je lis tout le reste en anglais mais j'avais peur de butter sur le style et le vocabulaire <br /> je lis d'abord le tome 6 de Mercy qui devrait arriver demain et apres je m'y mets !!
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Z
Je l'ai lu en VO. Je lis beaucoup de livre en VO, d'habitude ça ne me pose aucun problème, là il faut quand même s'accrocher ! des tournures de phrases et du vocabulaires que l'on ne rencontre pas d'habitude. ça fait tout son charme ! mais pour ceux qui n'ont pas l'habitude... ça risque d'être dur !<br /> <br /> personnellement j'ai eu un peu de mal au début à rentrer dans l'histoire, j'ai trouvé le début lent et poussif avec de long passages descriptifs... et enfin l'histoire s'emballe et là ce n'est que du plaisirs !!!
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F
C'est vraiment un livre dont je n'avais jamais vu un style pareil ^^
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A
Je n'ai jamais lu de steampunk mais tu me donnes envie d'essayer ;) et avec ce livre, il me tente beaucoup depuis sa sortie !
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