Confess, Colleen Hoover
Présentation de l’éditeur
From #1 New York Times bestselling author Colleen Hoover, a new novel about risking everything for love—and finding your heart somewhere between the truth and lies.
At age twenty-one, Auburn Reed has already lost everything important to her. In her fight to rebuild her shattered life, she has her goals in sight and there is no room for mistakes. But when she walks into a Dallas art studio in search of a job, she doesn’t expect to find a deep attraction to the enigmatic artist who works there, Owen Gentry.
For once, Auburn takes a chance and puts her heart in control, only to discover that Owen is keeping a major secret from coming out. The magnitude of his past threatens to destroy everything important to Auburn, and the only way to get her life back on track is to cut Owen out of it.
To save their relationship, all Owen needs to do is confess. But in this case, the confession could be much more destructive than the actual sin.
Mon avis
Chaque nouveau roman de Colleen Hoover est un évènement pour moi et le livre est dévoré aussi rapidement que possible. Après la parenthèse inhabituellement comique de la novella Maybe Not et le roman à 4 mains Never Never, nous retrouvons Colleen Hoover avec une histoire jolie et sensible qui déroule son lot de drames, de traumatismes, d’amours contrariés et d’émotions.
Après un musicien (Ridge dans Maybe Someday), Colleen Hoover nous offre un héros peintre et elle s’est associée à l’artiste Danny O’Connor afin d’utiliser certaines de ses œuvres et sûrement aussi de lui en demander de nouvelles pour illustrer son histoire. Des reproductions sont ainsi parsemées en miniature et en noir et blanc dans le texte mais aussi en plus grande taille et en couleurs dans la version papier du livre. Danny O’Connor a un style facilement reconnaissable, j’avoue que je ne suis pas une grande amatrice d’art mais j’ai apprécié ses œuvres, surtout avec le contexte qu’a apporté et/ou créé Colleen Hoover. Vous pouvez retrouver ses peuvres, en vente, ICI, et je vous en mets quelques unes en illustrations de ma chronique.
Colleen Hoover a su créer un contexte particulier et délicat dès le début du roman auquel j’ai adhéré immédiatement, avec les peintures et les confessions. Je ne veux pas trop en dévoiler, mais en lisant, j’ai eu la gorge nouée en me rappelant de la dédicace de l’auteur en début de livre et j’ai eu une grande sympathie et une encore plus grande admiration pour les personnes qui ont contribué à ce récit. Les confessions m'ont beaucoup remué, et j'aurai aimé que cet aspect continue d'être exploité tout le long de l'histoire.
Il n’y a pas de gros twist choquant, juste des surprises inattendues ou pas qui complexifient l’histoire au fur et à mesure de son déroulement. Auburn et Owen sont des personnes gentilles, ayant un bon fond, peut-être trop délicates et sensibles pour le monde cruel qui les entoure et qui profite d’eux. J’ai eu souvent la boule au ventre de frustration et d’impuissance face aux obstacles qui se mettent en travers de leurs vies et de leur relation, à cause du passé et de leur entourage. J’ai compris leurs décisions et leurs raisonnements, et ça m’a fait mal pour eux en même temps. Mais j'aim aimé aussi leurs joutes verbales pleines d'humour, de flirt et d'affection. OMG j'ai bien ri à des moments. L'autre brève touche de légèreté vient d’Emory, la colocataire excentrique d’Auburn qui m’a donné le sourire aux lèvres dès qu’elle apparait dans une scène, et j’aurai aimé en savoir davantage sur elle. Le reste du temps, mes sentiments alternaient entre la tristesse pour Auburn et Owen, cette rage frustrante et cette tension en me demandant comment tout cela allait se dénouer.
Peut-être que Colleen Hoover a une tendance au mélodrame un peu prononcé, mais j’aime sa plume, sa poésie, la manière dont elle exprime les ressentis des personnages, et j’ai tourné les pages sans m’en rendre compte tellement j’ai été absorbée par l’histoire. J’ai trouvé la résolution de l’histoire réussie, ni précipitée, ni farfelue, j’aurai peut-être à mon goût aimé avoir un peu plus de développement sur certains sujets, creuser encore plus là où ça fait mal, mais c’est encore une fois un excellent roman et je suis contente de l’avoir en papier avec cette belle couverture avec des reliefs et ces jolies illustrations. J'hésite à le classer en New Adult car le caractère grave de leurs personnages et de l'histoire fait rapidement oublier leur âge de 21 ans.
Ce roman sort en France le 7 avril 2016 (précommande Amazon.fr)