Hex Hall, Rachel Hawkins
Présentation de l'éditeur
Sophie Mercer, lycéenne et sorcière, use de ses pouvoirs sans discernement. Sur ordre d’un puissant magicien, qui n’est autre que son père, elle est envoyée à Hex Hall, établissement ultra-select pour élèves très spéciaux. Spectres, loups-garous et vampires s’y côtoient. Sophie qui est tout sauf discrète, s’y fait vite quelques amis et beaucoup d’ennemis. Parmi ceux qu’elle juge dignes d’intérêt, il y a un séduisant jeune sorcier. Mais l’heure n’est pas à la romance car un terrible prédateur rôde... Et, Sophie, fille de l’un des enchanteurs les plus puissants au monde - et directeur de Hex Hall - est une cible idéale...
Mon avis
Ce premier tome d'une série, et oui, le livre nous annonce d'emblée qu'une suite est en préparation (elle sortira en mars 2011 aux Etats Unis), est rafraichissant et sympathique à lire, pas prise de tête du tout grâce notamment à un ton franchement drôle et une héroïne gaffeuse mais attachante.
Sophie est une sorcière nulle, c'est elle-même qui le dit. Après une énième utilisation maladroite de ses pouvoirs, elle est envoyée par ses parents à Hex Hall, une pension où se retrouvent toutes sortes de créatures fantastiques : fées, vampires, métamorphes et sorcières entre autres. Entre sa colocataire de chambre vampire, sa rivale sorcière et un séduisant sorcier, elle a fort à faire pour s'intégrer alors qu'elle ignore tout des secrets que cachent sa famille.
On assiste à un défilé des créatures paranormales les plus courantes de la littérature mais elles sont incarnées par des adolescents presque comme les autres, ce qui forme une joyeuse pagaille dans ce pensionnat. De toute manière, ce roman ne se prend pas au sérieux. Bourré de références à la culture pop moderne, il fait souvent sourire d'autant plus que les réparties et les pensée de Sophie sont toujours pleines d'humour. Mais il existe une vraie intrigue et une fin en sorte d'apothéose avec plusieurs retournements de situation qui laissent la porte grande ouverte à la suite qu'on ne peut que vouloir lire tellement on reste sur notre faim. Bien joué!