Photoshoot de Rob pour Première
A l'affiche de Cosmopolis, le nouveau film de David Cronenberg en compétition à Cannes, Robert Pattinson s'est prêté pour Première à un shooting dément qui aura duré treize heures. A découvrir dans le numéro de mai.
En général, quand vous organisez une séance photo avec un comédien dont les films ont rapporté plus de 2,7 milliards de dollars à travers le monde, vous mettez le doigt dans un engrenage de frilosité, d’image soigneusement contrôlée et de garde-fous à volonté. Le tout chronométré à la nano seconde près, évidemment, sachant que si la star arrive en retard, il va de soi qu’elle repartira à l’heure. Je dis bien « en général », car rien de tout ça ne s’applique à Robert Pattinson.
C’est à la fin de notre interview que l’acteur a eu l’idée de cette séance photo en hommage aux films de David Cronenberg, comme pour témoigner son respect au cinéaste qui, en le castant dans Cosmopolis, vient de lui offrir non seulement un passeport pour l’après-Twilight, mais aussi l’occasion de venir célébrer en grande pompe ce fracassant passage à l’âge adulte sur les marches cannoises le 25 mai.
Dire qu’il s’est impliqué dans la conception de ce photo shoot relève de l’euphémisme. Les premières images de Scanners ou Vidéodrome que nous lui avions soumises pour servir d’inspiration aux futurs clichés nous sont revenues avec un commentaire inattendu : Rob regrettait qu’elles ne soient pas assez audacieuses, voulait repousser les limites avec cette séance – l’inverse de ce qu’aurait habituellement demandé quelqu’un dans sa situation. Deux jours plus tard, le photographe Eliot Lee Hazel et son équipe, plutôt insolite pour ce genre de prise de vue (un maquilleur d’effets spéciaux, une femme enceinte...), se réunissaient dans un hôtel lugubre de downtown L.A. pour donner le coup d’envoi de ce shooting, qui durera exactement treize heures.
Après avoir découvert le résultat dans ces pages, on est prêts à parier que vous ne regarderez plus Robert Pattinson de la même manière. Que les derniers faux-semblants pouvant encore peser sur l’acteur s’envoleront aussi hâtivement qu’ils étaient apparus.