Seul sur Mars, Ridley Scott

7 octobre 2015

Seul sur Mars

Synopsis

Au cours d’une mission spatiale habitée sur Mars, et à la suite d’un violent orage, l’astronaute Mark Watney est laissé pour mort et abandonné sur place par son équipage. Mais Watney a survécu et se retrouve seul sur cette planète hostile. Avec de maigres provisions, il ne doit compter que sur son ingéniosité, son bon sens et son intelligence pour survivre et trouver un moyen d’alerter la Terre qu’il est encore vivant. À des millions de kilomètres de là, la NASA et une équipe de scientifiques internationaux travaillent sans relâche pour ramener "le Martien" sur terre, pendant que, en parallèle, ses coéquipiers tentent secrètement d’organiser une audacieuse voire impossible mission de sauvetage.

Mon avis

Ce film de science-fiction est l’adaptation du premier roman d’Andy Weir qui est publié chez Bragelonne / Milady, et forme un mélange entre Gravity et Seul au monde qui fonctionne plutôt bien.

De manière surprenante, là où on s‘attend à un film de survie un peu dramatique, vu les enjeux pour le héros, on a au contraire énormément d’humour, de la part du personnage principal et de l’ambiance globale de l’histoire. Le décalage est savoureux et on rit souvent. La référence geek au Seigneur des anneaux avec la présence Sean Bean est juste énorme (on reconnait les geeks aux rires dans la salle) et la BO du film jusqu’au générique de fin inclus est géniale.

Matt Damon livre une performance colossale. Seul pendant la majorité du film, il porte sur ses épaules une grande partie du succès ou de l’échec du long-métrage et s’en sort parfaitement bien. A la fois sarcastique et courageux, il incarne un astronaute convaincant. Le seul bémol que je peux apporter à son personnage est que je n’ai jamais eu peur pour lui à travers toutes les épreuves qu’il a traversées. Il manque cette tension qui fait battre le cœur et faire craindre le pire.

Les paysages de Mars sont magnifiques et sont approuvés par la NASA puisque le film a été réalisé en collaboration avec l’organisation spatiale américaine, ce qu’on voit d’ailleurs avec le logo présent un peu partout sur les combinaisons ou les machines montrées dans le film. La 3D est utile à certains moments pour souligner la majesté de ces décors et l’apesanteur dans l’espace.

J’ai beaucoup aimé ce film et il me tarde de lire le roman pour me replonger dans l’histoire et jouer au jeu des différences entre les 2 supports.

Le film sort dans 2 semaines, le 21 octobre, merci Constance !