L'amour de A à Z, S.K. Ali

Présentation de l’éditeur

D’un côté, il y a Zayneb, qui a été exclue de son lycée pour avoir dénoncé l’islamophobie de son professeur en plein cours. Elle décide alors de partir chez sa tante à Doha, au Qatar, pour commencer ses vacances de printemps en avance. Se sentant coupable d’avoir en plus causé des ennuis à ses amies activistes, Zayneb est déterminée à devenir une meilleure version d’elle-même : une personne capable de parfois tenir sa langue.

De l’autre côté, il y a Adam, qui a arrêté d’aller en cours depuis qu’il a appris qu’il est atteint d’une sclérose en plaques, la même maladie dont est décédée sa mère. Pour pouvoir passer plus de temps avec son père et sa sœur, il décide de rentrer à Doha. Mais il est aussi déterminé à cacher son diagnostic à son père, toujours en deuil.

Devant les autres, Zayneb et Adam jouent un rôle, cachant ce qu’ils pensent réellement entre les pages de leurs journaux intimes. Puis la plus merveilleuse des étrangetés se produit : Adam et Zayneb se rencontrent…

Mon avis

Ça fait du bien d’avoir des romans avec davantage de diversité, et surtout pour des communautés qui ne sont pas assez représentés, avec des personnages principaux et des thèmes qui les concernent. Je n’aime pas trop les sick lit, les romans qui mettent en scène des personnages malades pour faire pleurer dans les chaumières. Heureusement, ce n’est pas le thème le plus important même si le combat d’Adam est admirable.

Ce qui compte, c’est la colère de Zayneb envers les injustices de ce monde, les préjugés et le racisme, et plus particulièrement contre les musulmans. Je la comprends tout à fait et je serais révoltée aussi dans sa situation, mais elle est encore jeune et n’a pas appris à réagir avec discernement pour avoir plus d’impact. Le rôle de sa tante est important en ce sens, et permet à l’héroïne d’évoluer.

Le Qatar n’est pas une destination de voyage qui me plairait, mais c’est toujours intéressant de voir la vie des expatriés là-bas même s’il faut garder en tête que ce sont souvent des personnes assez aisées qui y vivent et que ce n’est pas tout rose là-bas, ce qui est esquissé dans le roman.

La romance est toute douce, respectueuse de la pratique religieuse des 2 adolescents.

L'amour de A à Z