The Girl with no soul, Morgan Owen
Présentation de l’éditeur
À Providence, la dictature de l'Ordre est totale. L'âme de chaque citoyen est scrutée, contrôlée. Et gare à celles qui s'écartent du droit chemin : elles sont aussitôt reprogrammées.
Iris, elle, ne possède pas d'âme. Elle est vide. Si cela lui permet d'échapper à la vigilance des Inspecteurs, c'est aussi ce qui l'empêche d'éprouver des sentiments et de se souvenir de son passé.
Pourtant, au contact d'un bijou appartenant à une riche famille au pouvoir, son Étincelle, l'une des cinq composantes de son âme, se réveille. Des sentiments qu'elle pensait ne jamais éprouver surgissent et, avec eux, un désir irrésistible de découvrir d'où elle vient.
Qui a volé l'âme d'Iris ? Et pourquoi ? Pour le savoir, elle devra s'approcher au plus près des secrets du pouvoir. Désormais traquée par l'Ordre, parviendra-t-elle à rassembler les pièces manquantes de son identité... et à recoller les morceaux de son cœur ?
Mon avis
Cette dystopie est efficace même si le déroulement est assez linéaire et prévisible, avec quelques facilités dans l’intrigue. L’univers est intéressant, avec le décorticage de l’âme et le rapport aux émotions. Il y a en plus une belle romance dont j’ai aimé l’atmosphère mélancolique.
Iris, l’héroïne, est focalisée sur ses objectifs, en oubliant parfois les conséquences terribles pour ses proches. J’ai apprécié la dynamique de groupe des personnages, avec chacun leurs caractéristiques et leur personnalité. J’aurais aimé qu’ils soient davantage développés, mais pour un one shot, tout doit aller vite, d’autant plus quand il faut mettre en place le décor correctement. J’ai passé un bon moment de lecture.