Il faut sauver Zoé, Alyson Noël

Présentation de l’éditeur
« Ma sœur était le genre de personne pour qui les nuages s’écartent et sur qui le soleil brille en permanence. Alors forcément, vivre à ses côtés, c’était risquer de rester dans l’ombre. »
Écho a connu des jours meilleurs. Ses parents l’ignorent, trop occupés à sombrer dans la dépression, ses amies d’enfance se détournent d’elle, et son entrée au lycée n’annonce aucune embellie.
Mais comment parvenir à exister alors que le souvenir de sa sœur, Zoé, assassinée un an plus tôt, continue de la hanter ?
Quand elle met la main sur le journal intime de sa sœur elle découvre, au fil des pages, les secrets que cette dernière a toujours voulu cacher. Et, entre les lignes, le seul moyen pour Écho de se reconstruire…
Mon avis
J’avais déjà lu des romans YA avec le même thème il y a quelques temps et ce livre a commencé comme une histoire assez classique avec une jeune héroïne traumatisée par la mort de sa sœur ainée qu’elle idolâtrait et qui essaie de copier son comportement mais qui n’y arrive pas. Écho est complètement paumée et oscille entre sa timidité naturelle, son mal-être face à toutes les répercussions, et son envie d’aller de l’avant et de devenir sa sœur ainée. Elle m’a agacée par sa naïveté et sa jeunesse, même si je sais bien qu’elle est très jeune et qu’elle était protégée dans son cocon avant le drame.
Néanmoins, l’histoire évolue peu à peu dans l’horreur glauque avec les révélations de ce qui s’est vraiment passé pour Zoé, à travers des phrases lâchées par Écho presque de manière banale, froide. Et c’est là qu’Alyson Noël transmet son message de manière perturbante, concernant le risque des réseaux sociaux et d’Internet. C’est finement joué et j’avoue avoir eu froid dans le dos dans la deuxième partie.
Le roman n’est pas du tout une romance ou simplement une jolie histoire d’acceptation du deuil, c’est dur et difficile à digérer, et j’espère que tous arriveront à tourner la page de manière satisfaisante. Le roman est court mais assez dense et lourd par sa thématique surtout dans la seconde moitié du livre.