Invisibilité, Andrea Cremer et David Levithan
Présentation de l’éditeur
Stephen est invisible depuis toujours.
Une malédiction impossible.
Jusqu’au jour où Elizabeth le voit.
Elle seule peut briser le sort.
Au risque de les séparer à jamais.
Mon avis
Andrea Cremer est venue à Paris en novembre 2011 et elle nous avait déjà parlé de ce projet à 4 mains à cette époque, nous disant que l'un des deux écrivait un chapitre, l'autre le recevait, le lisait et écrivait la suite, afin d‘alterner les points de veux des deux personnages principaux, et le processus recommençait. Il s’agit d’un roman YA dont les protagonistes ont 16 ans, mais l’atmosphère est beaucoup plus juvénile, comme du middle grade avec l’histoire de la malédiction et la quête des héros pour la lever.
Stephen et Elizabeth, qui préfère qu’on l’appelle Jo, sont donc pris au milieu d’un passé familial et d’un univers fantastique qui les dépasse. Stephen m’a particulièrement touchée par sa solitude extrême et sa façon de voir les choses. C’est un personnage torturé qui mériterait tellement plus. La romance entre les deux est innocente et s’appuie davantage sur la complicité que la véritable passion et les émotions fortes.
Si l’évolution de l’intrigue passe par des évènements qui sont traités de manière un peu longuette et pas vraiment intéressante, j’ai trouvé que la résolution de l’histoire n’était pas satisfaisante, de même que les explications sur tout l’univers. C’est dommage car le thème de départ était intéressant mais le traitement bien trop simpliste et jeune pour réellement être embarquée. De plus, je pense qu’il s’agit d’un roman individuel, donc je suis encore plus frustrée au final.