Chroniques Express #39

Après la trahison apparente de Séverin et sa disparition, l'équipe est divisée. Avec seulement une poignée d'indices, Enrique, Laila, Hypnos et Zofia doivent se frayer un chemin à travers les canaux hantés de Venise afin de le retrouver.
Pendant ce temps, Séverin doit endurer la démence du patriarche de la Maison déchue pour localiser le temple où la lyre divine peut être jouée et où elle pourra réaliser tous ses souhaits.
À dix jours de l'échéance fatale de Laila, l'équipe devra faire face à de multiples mascarades jusqu'à atteindre la divinité elle-même... mais celle-ci pourrait bien leur coûter tout ce qu'ils ont de plus cher.
En l'amour, ils trouvaient leur souffle. En leur destin, ils croyaient. La divinité signera-t-elle leur perte ?

J'étais impatiente de connaitre la fin des aventures de cette bande de voleurs au grand coeur et je n'ai pas été déçue par ce dernier volet. J'ai tout particulièrement apprécié la rédemption de Séverin qui ne cherchait finalement qu'à protéger ceux qu'il aime, certes par des moyens limite, mais pour un personnage qui a vécu toute sa vie sur le fil du rasoir, je lui pardonne.
J'adore voyager avec eux, notamment à Venise que j'ai visité l'an dernier. Les péripéties s'enchainent et les multiples point de vue m'ont plu car chaque personnage a son propre caractère et ses propres besoins, mais ils forment tous une grande famille. L'émotion est au rendez-vous dans les dernières pages et conclut une très belle histoire.
Une de mes trilogies préférées chez De Saxus et qui me semble un peu sous-côtée.

Les créatures de bronze, Roshani Chokshi

Malibu, samedi 27 août 1983. La ville entière vibre d'excitation : ce soir, Nina Riva donne sa grande fête annuelle, l'événement le plus notoirement décadent de la côte ouest auquel tout le monde rêve d'être invité, stars du show-biz comme anonymes. La seule personne à ne pas partager cet enthousiasme est peut-être Nina, justement. Après des années à porter sa célèbre famille à bout de bras, elle se passerait bien de jouer une fois de plus les hôtesses parfaites.
Livrés à eux-mêmes dès leur plus jeune âge, les enfants Riva ont réussi à devenir des modèles de succès qui fascinent aujourd'hui l'Amérique. Mais sous cette belle façade, Nina, Jay, Hud et Kit cachent chacun leurs propres secrets. Et si à minuit la fête bat son plein, au matin, leur palais de verre sera en flammes.

J'avais adoré Les sept maris d'Evelyn Hugo ainsi que la série Daisy Jones and the Six, donc je me suis laissée tenter par la version poche de son dernier roman. J'aime bien la vibe dans le passé que plante l'autrice, cela donne une touche élégante et originale. Cette histoire se concentre sur une famille dysfonctionnelle qu'on découvre sur plusieurs générations, avec une alternance entre passé et "présent" (années 80). Même si on suit principalement Nina, et qu'on s'attache donc davantage à elle, les narrations de chaque frère et soeur sont intéressantes à suivre car ils cachent tous des secrets et ont beaucoup de failles.
L'autrice nous plonge dans le star systeme américain même si j'avoue que je ne connaissais pratiquement aucun nom mentionnée, donc c'est probalement de la pure fiction. Mais nous sommes baignés dans une atmosphère d'été avec cette plage et ce restaurant balnéaire qui sentent bon les vacances. Même s'il y a quelques chapitres pas très utiles et qui cassent un peu le rythme, notamment dans la dernière partie, j'admire son sens du storytelling qui nous accroche à son histoire, et je continuerai à suivre ses prochaines parutions, nombreuses en VO, mais rares en VF.

Les sirènes de Malibu, Taylor Jenkins Reid

Déjà dévastée par la mort de son père, Sloane Walton, la bibliothécaire sexy de Knockemout, enrage lorsque son ennemi juré, Lucian Rollins, est de retour dans sa ville natale. Si chacune de leurs rencontres dégénère en conflit, leur haine laisse rapidement place à la flamme du désir. À tel point qu'ils finissent par tomber dans les bras l'un de l'autre pour une nuit torride qu'ils voudraient sans conséquences. Comment éteindre les braises que l'on a attisées ? À trop jouer avec le feu, Lucian et Sloane ne risquent-ils pas de se consumer ?

La VF est sorti quasi simultanément avec la VO, donc je me suis précipitée sur ce dernier volet de la trilogie car le personnage de Lucian m'intriguait. Bien évidemment, le personnage ténébreux et incompris se révèle être vulnérable et protecteur, moins sombre qu'il ne paraissait maintenant qu'on a son point de vue. Il y a des actes pas très moraux de sa part, mais de la manière dont l'autrice les a écrits, on dirait bizarrement que ça ne la dérange pas plus que ça.
J'ai donc bien aimé cette histoire, le couple est mignon comme tout, et j'ai toujours grand plaisir de voir les autres personnages de cette petite ville. Il y a un chat au lieu d'un chien cette fois à mon regret haha.
Le roman est décrit comme de la new romance nouvelle génération, alors qu'il s'agit d'une parfaite small town romance à la Jill Shalvis par exemple, ça me fait bien rire :)

Ces choses qu'on laisse, Lucy Score