Jeux de Fauves, Laurell K Hamilton (Anita Blake tome 17)
Présentation de l’éditeur
C’est le cadeau répugnant d’un vampire tueur en série qui m’a incitée à m’intéresser à Las Vegas. Mais la situation est pire que je ne le pensais : plusieurs officiers de police et un exécuteur ont été assassinés. Épaulée par trois marshals, dont l’impitoyable Edward, je dois mener l’enquête. Heureusement qu’il est là pour couvrir mes arrières, car tout porte à croire que c’est un tigre-garou qui a fait le coup. Or, ces derniers sont très puissants dans la Cité du péché, ce qui signifie que je risque bien de prendre quelqu’un de haut placé à rebrousse-poil…
Mon avis
Ce 17ème tome se concentre pour une fois davantage sur l’enquête policière que sur la vie sexuelle d’Anita, même s’il reste bien sûr quelques scènes où elle doit nourrir l’ardeur et accessoirement agrandir son harem. On comprend d’ailleurs que cela commence de plus en plus à fatiguer non seulement ses hommes, et plus particulièrement Jean-Claude, mais aussi Anita qui est de moins en moins portée sur l’action et qui rêverait de retourner dans sa maison avec ses amants préférés.
Néanmoins, Anita se retrouve à Las Vegas, loin de tous ses hommes. Par contre, elle retrouve Edward et Olaf. J’aime toujours autant Edward qui est plus humain dans ce tome, se retrouve emmêlé dans les problèmes métaphysiques d’Anita mais la soutient toujours envers et contre tout, c’est un véritable ami. Quant à Olaf, il est toujours aussi psychopathe et son obsession pour Anita est terrifiante de plusieurs manières.
Le souci est qu’il y a toujours autant de blablas pour ne rien dire et surtout sans apporter quelque chose de constructif à l’histoire, et je ne peux même pas donner l’excuse des scènes d’ardeur puisqu’il y en a au final peu dans ce tome. C’est toujours la même histoire, les hommes machos qui ne prennent pas Anita au sérieux, puis qui sont énervés après elle et sa situation, pollués par un problème personnel, et Anita qui n’arrive pas à se la fermer et ne fait que jeter de l’huile sur le feu. Résultat, on se retrouve avec des dialogues très nombreux et longs qui ne font pas avancer le schmilblick.
L’intrigue policière est pourtant intéressante à suivre, mais sa résolution est très précipitée et limite tombe du ciel, sans prendre en compte ce qui a été construit précédemment, ce qui est dommage. Le livre aurait mérité d'être plus court, comme le précédent, poulongueurs les longueurs et ne se concentrer sauvé sur l'essentiel.
Même si les scènes de sexe m’ennuient quand elles sont super nombreuses, j’aimerais bien retrouver mes chouchous par la suite, à savoir Jean-Claude, Jason et Nathaniel surtout. :)