Les larmes rouges tome 1 : Réminiscences, Georgia Caldera
Présentation de l’éditeur
« Le temps n’est rien, il est des histoires qui traversent les siècles... »
Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants. Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.
Mon avis
Après avoir aimé les romans que j’ai lus de Georgia Caldera, j’ai enfin pris le temps de découvrir son premier roman, premier tome d’une trilogie en cours.
Le style de Georgia Caldera me plait toujours autant avec une atmosphère mélancolique et étrange, qui est renforcée par la dépression profonde de Cornélia, la jeune héroïne de 19 ans, ainsi que ses problèmes à confondre hallucination, rêve et réalité.
Le héros, Henri, est typique de ceux de l’auteur : romantique, mystérieux et ténébreux, il a tout pour fasciner et on a envie d’en voir davantage, de creuser ce personnage si complexe mais passionnant. Malheureusement, il n’a pas droit à son point de vue et si ses émotions et ses secrets sont révélés petit à petit, j’ai eu un goût de trop peu, et je le trouve un peu trop fade du coup. Peut-être par la suite ? Cornélia est également, mais malheureusement cette fois, caractéristique des héroïnes de Georgia Caldera, jeune, naïve et cruche au possible, elle m’a un peu agacée par ses réactions d’hystérique, et pas que lorsqu’il y a eu des manifestations fantastiques, car j’ai quand même compati à certaines choses qu’elle a vécu, il y a de quoi rendre folle.
Il y a également beaucoup trop de longueurs. Le roman fait 768 pages et la première partie du livre est très très longue, j’ai cru à un moment que j’allais abandonner tant on partait dans les descriptions et les pensées tourbillonnantes de Cornélia. Il faudrait élaguer un peu, mais la seconde partie est plus rythmée et plus intéressante à suivre.
On retrouve pas mal de références d’œuvres vampiriques dans l’histoire, en passant de Twilight à Entretien avec un vampire, mais cela ne m’a pas gênée.
J’ai donc été un peu déçue par ma lecture au final, j’ai peut-être enchainé trop vite les romans de Georgia Caldera, son style est tellement reconnaissable et présent, et a ses qualités et ses défauts récurrents.