After Saison 1, Anna Todd
Présentation de l’éditeur
Tessa est une fille ambitieuse, volontaire et réservée, qui aime à penser qu’elle contrôle sa vie. Son petit ami Noah est le gendre idéal : celui que sa mère adore, celui qui ne fera pas de vagues. Au moment d’entrer à la fac, son avenir semble tout tracé : de belles études, un bon job à la clé, un mariage heureux… Mais ça, c’était avant qu’un mec étrange la bouscule dans le dortoir.
Ce mec étrange, c’est Hardin, le bad boy sexy de la fac : cheveux ébouriffés, tatouages apparents, lèvre et sourcil piercés et « ce p… d’accent anglais ! ». Il est grossier, provocateur et cruel, bref il est la personne la plus détestable que Tessa ait jamais croisée. Et pourtant, le jour où elle se retrouve seule avec lui, elle perd littéralement tout contrôle et ne peut s’empêcher de l’embrasser. Un baiser qui va tout bouleverser. Cet homme ingérable au caractère sombre fait naître en elle une passion incontrôlable. Une passion qui, contre toute attente, semble réciproque, à moins qu’Hardin soit le plus grand des menteurs…
Mon avis
Faisant le buzz lorsqu’il avait été acheté aux Etats-Unis, et maintenant avec sa sortie française, ce roman, premier tome de 4, est tiré d’une fanfiction sur les One Direction qui trouve également son inspiration dans d’autres romans connus, et je cite à titre personnel des références comme Twilight ou Beautiful Disaster.
Je me fiche pas mal des One Direciton vu que je ne les connais pas, donc cela ne m’a pas du tout influencée sur ma lecture. J’ai juste eu du mal avec la bande de tatoués percés avec des mèches en l’air travaillés au gel lol, mais c’est juste mon goût personnel. Je ne suis donc pas du tout tombée sous le charme de Hardin, le héros, et c’est même tout le contraire. Pour ceux qui trouvaient Travis Maddox abusif, j’ai jugé que Hardin était encore pire avec ses crises de violence physique (destruction matérielle) et verbale, ainsi que ses coups de sang de jalousie pour rien. Le pire, c’est qu’il balade l’héroïne du début à la fin avec ses voltefaces et ses messages contradictoires. Au moins, Travis était amoureux dès le départ et était constant dans son état d’esprit. Hardin est un mec toxique qui en fait baver à Tessa, une gentille et naïve fille sage qui se libère au contact d’Hardin mais qui en bave vraiment et recherche la relation malsaine avec Hardin. Combien de fois dit-elle qu’elle se promet de plus céder ou de ne plus faire ci ou ça et voilà qu’elle retombe dans ses travers juste quelques instants après ! C’est irritant et désespérant pour elle. Au final, je n’ai adhéré à aucun des personnages :s
Le livre fait 600 pages et, à part la centaine de pages à la fin, n’est constitué que de disputes, bagarres et hurlements entre Hardin et Tessa (qu’est-ce qu’ils hurlent !) qui finissent en pleurs. C’est épuisant, d’autant que je suis persuadée qu’un élagage de 200 pages au moins n’aurait pas été inutile. Parce que c’est long, même s’il n’y a pas de perte d’intensité, et ça fatigue au bout d’un moment. J’ai d’ailleurs dû lire le livre en plusieurs fois et même lire d’autres choses entre temps pour digérer le texte. Ce n’est pas mal écrit, mais on sent que les chapitres du début sont courts et un peu maladroits, écrits pour tenir le lecteur en haleine sur le site internet Wattpad (site dans lequel les auteurs en herbe postent leurs histoires chapitre par chapitre et reçoivent des commentaires des lecteurs). Mais la densité s’améliore progressivement et la dernière partie du livre est meilleure.
On arrive donc à une fin en forme de retournement de situation qui m’a bien plu en fait, j’ai rigolé et l’auteur a réussi à me rendre curieuse de la suite. C'est un roman New Adult qui tire à l'extrême les ficelles du genre, mais qui s'étire beaucoup trop en longueur (c'est le souci avec les romans à feuilletons quand ils sortent en intégrale à la fin) et qui est assez hot aussi (ce n'est pas un Young Adult loin de là), et je me dis que si les 3 prochains tomes sont aussi longs et fatigants niveau déchirements entre Hardin et Tessa, je vais être épuisée lol
PS : J'ai oubilé de dire que grâce à Hugo, j'ai découvetr la marque Karl Marc John, dont l'héroïne est l'égérie lol