Crush, Maya Banks
Présentation de l’éditeur
Un désir dangereux. Un amour interdit.
Eliza Cummings n’a rien d’une demoiselle en détresse. Elle est déterminée, farouche et prête à tout pour empêcher le monstre qui a fait de son adolescence un enfer de frapper à nouveau.
Wade Sterling n’a rien d’un héros. Il est arrogant, autoritaire et égoïste. Mais il n’aime pas du tout la lueur de panique qu’il surprend dans le regard d’Eliza. Car Eliza est à lui, corps et âme – il le sent dans chaque fibre de son être depuis le premier regard qu’il a posé sur elle, ou peut-être depuis leur première dispute.
Alors, s’il doit se battre contre des démons dont il ne sait rien pour protéger ce qui lui appartient, il le fera. Il n’a pas le choix. Avec Eliza, il n’a jamais vraiment eu le choix.
Mon avis
Ce roman est le quatrième tome de la saga Slow Burn dont les trois premiers volets avaient été publiés chez Hugo. J’aime bien lire du Maya Banks, mais c’est vrai que c’est toujours un peu la même histoire et le même style, que ce soit dans ses erotica ou ses romantic suspense.
Et pourtant, j’ai bien apprécié la première partie de l’histoire, car contrairement aux damoiselles sans défense typique héroïnes de l’auteur, Eliza est une femme forte qui travaille avec les héros de la saga, elle a de la répartie et du sarcasme à revendre, et sait donc tenir tête au héros, donnant lieu à des joutes verbales assez piquantes.
Malheureusement, cela retombe dans le schéma habituel par la suite, alors que l’héroïne montre sa vulnérabilité et devient une chouineuse pas possible. L’attitude de Wade, qui était déjà bien possessif, évolue en véritable homme de Cro-Magnon qui veut protéger sa femelle à tout prix, et sans son consentement. J’aime beaucoup les mâles alpha mais ça devient trop, trop répétitif, et trop gros, pour que cela continue à m’émoustiller.
Nous ne voyons pas trop les personnages précédents de la série, à part Dane, le patron encore célibataire, et la pointe de paranormal est plus faible que dans les autres histoires, ce qui est plaisant.
Dans la droite lignée des autres volumes, Crush est classique et prévisible, et se lit rapidement à défaut de m’avoir transporté.